Il pleut tout violet ce matin dans mon jardin… Prince ne s’est pas effondré sur scène mais dans son studio d’enregistrement à l’âge de 57 ans. Je n’imaginais pas un instant le voir atteindre la soixantaine.
Contrairement à Bowie dont j’ai loupé tout le début de carrière, j’ai eu la ”chance” – hasard de calendrier – de découvrir le ”Kid de Minneapolis” à la sortie de Purple Rain, l’album qui le fait vraiment exploser. À partir de là, je vais le suivre jusqu’au Love Symbol Album et remonter jusqu’à 1999 qui est devenu avec les années mon album préféré.
Avec Prince, je sors de ma zone de confort musical : le personnage est sulfureux à l’époque et on glose sur les râles de plaisir féminin dans ses chansons et sa période ”porte jarretelles sur scène”. Les amateurs de musique devaient faire un choix : Michaël Jackson ou Prince. Prince définitivement qui remet la sensualité et le désir au centre de la musique. Comme pour tous les artistes que j’adore, sa créativité qui semblait sans limite m’a fasciné.
Mais contrairement à Bowie qui sortait régulièrement des choses qui me rappelaient à son bon souvenir, j’ai complètement laissé tomber Prince sous ses différentes incarnations et aucun des titres écoutés récemment ne m’a séduit. Et, évidemment, son côté agaçant – petit génie pas vraiment devenu adulte – ne donnait pas envie de ”grandir” avec lui. Restent des morceaux qui resteront à jamais genre Kiss à chanter dans sa baignoire comme Julia Roberts dans Pretty Woman.
Bon, c’est super compliqué de lui rendre hommage sur le Web puisqu’il traquait tout ce qui n’était pas autorisé – impossible de trouver le clip officiel de Purple Rain. On va mettre la bande annonce du film – jabots et mauvais goût assuré.
Purée, une bonne vidéo de 1999 ! Porte-jarretelles pour les filles cette fois-ci, œil de velours, rythmique implacable, torse nu, énergie bondissante. Franchement, quand je pense qu’il y en a qui préfèrent Motörhead !
Je n’ai jamais été vraiment adepte de la musique de Prince, pas mon style, même s’il faut lui reconnaître une volonté de ne pas tomber dans le mainstream. Et aussi que ”Purple rain” est un sacré chef d’oeuvre.
Jolie la comparaison avec Motörhead, fallait oser ! :D
C’est l’intérêt de Prince : sa musique ne plaît pas à tout le monde et il a réussi pourtant à écrire des tubes interplanétaires. Je me suis moqué – un peu – des fans de Mötorhead parce que j’en connais :-)
Huhu, je ne relève pas !
C’est à dire qu’à l’écoute de Prince, j’ai envie d’aller faire l’amour avec plusieurs femmes alors qu’avec Mötorhead, j’ai un peu envie d’envahir la Finlande :-)
Je ne sais pas laquelle de ces deux possibilités me semble la plus cauchemardesque pour l’humanité.
La première est cauchemardesque pour les femmes concernées, la seconde pour la Finlande.
Y a pas à dire,on a tous de plus en plus l’âge de nos souvenirs.Tiens,Talk Talk par exemple.
Le génie (mais les mots sont un peu forts) de Prince,c’était la grandeur de James Brown(avec le côté mégalo pas popu tout-à-fait assumé)à l’époque dorée du vidéo clip,non ?
Et quand Chuck Berry ou Jerry Lee Lewis passeront l’arme à gauche,la résonnance médiatique sera,comme pour B.B.King,un bien trop petit quelque chose.
Ah, ça, on sait quand on est vieux : c’est lorsque les jeunes gens ne comprennent rien à vos références :-) Je ne sais pas si on peut associer Prince à la vidéo. Il n’en a pas fait de vraiment marquantes – contrairement à son ”concurrent” Michael Jackson.
J’avoue que Chuck et Jerry ne sont pas de ma génération :-)
(mince,grillé!J’aurai du citer Paula Abdul!)
Paula Abdul… j’avais complètement oublié – clip de Mondino ou je rêve ?