Ahhh, ça fait longtemps que je n’ai pas acheté (et donc lu) un album de Lisa Mandel, illustre prix Margouillat. Ses histoires s’éloignaient de mes goûts personnels et la vie, tout ça. En juin 2019 elle a commencé un journal de bord qui narrait une année de lutte contre ses addictions (poids, jeux vidéos, séries télé débiles…). Évidemment, elle n’avait pas prévu la Covid (la poubelle, chéri) mais elle a tenu bon et les planches sont sorties sous forme d’un recueil presque carré que vous pouvez vous procurer sur le site officiel de Mme Mandel : https://lisamandel.fr/.
Et pourquoi ferai-je cela me demandez vous. Parce que c’est drôle. C’est très drôle. Notamment parce que Mme Mandel semble prête à déballer sa vie la plus intime sans respect pour les âmes sensibles – qui oserait raconter ET dessiner qu’elle se rafraîchit la foufoune au ventilateur (oui, vous allez en rêver maintenant) ? Elle ne nous cache rien de ses faiblesses de caractères (et de culture, elle n’a rien vu de Fellini, honte à elle) ou de ses angoisses passées, présentes et futures. On se bidonne et on songe à soi-même. En ces temps de reconfinement, ça me paraît une bonne lecture pour faire un point sur soi, sur Lisa Mandel et sur mes kilos qui reviennent. Et c’est tellement copieux que je n’ai pas encore trouver le temps de le boucler (mais ça se déguste comme un glace de l’Igloo).
Vous pouvez aussi le lire directement sur le site mais vous démontrez par là que vous ne soutenez pas les artistes en temps de crise, ces fainéants qui ne pensent qu’à se gaver de délicieuses tartes citron et de glace Aguênedaz vanille pécan (miam).
Un antidote à la morosité. Ça peut se trouver en librairie ?
Seulement dans les librairies qui l’ont commandé. Il faudra poser la question à votre libraire préféré.