À Bastia, il y avait une exposition Catherine Meurisse avec notamment des planches de Drôles de femmes, un album que je n’avais pas vraiment vu passer.
Drôles de femmes, c’est la rencontre entre Julie Birmant et des femmes de spectacles connues pour faire rire sur scène. Une rencontre mise en image par Catherine Meurisse. Le résultat est délicieux : les femmes interviewées (quasiment que des actrices à part Florence Cestac et Amélie Nothom) racontent leur parcours, de l’enfance à la carrière professionnelle, de leur vision du métier qu’elles exercent (ou ont exercé pour certaines). Comme ce sont des femmes de caractères, on a droit à des anecdotes savoureuses et des portraits moqueurs.
La vraie différence avec une interview classique, c’est que ce sont des femmes qui ont souvent vu l’entourage résister à leur vocation – particulièrement lorsqu’elles venaient d’un milieu bourgeois, milieu curieusement surreprésenté dans ces portraits. Le rapport au père est souvent souligné mais elles sont discrètes sur leur(s) compagnons et enfants – après tout, les mecs ne parlent JAMAIS de leur(s) compagne(s) ou enfants en interview sauf événement particulier.
Le dessin de Meurisse est sautillant, espiègle, très vivant et elle réussit parfaitement à rendre les personnages en quelques traits. Birmant se met en scène en journaliste midinette, apportant un petit cadeau, se plantant ou se faisant planter. C’est un vrai plaisir de lecture qu’il vaudra mieux savourer à petites doses vu la densité de texte – ben oui, ça cause.
Et un mauvais point pour la maquette de la couverture, bouffée par les noms des célébrités et un bandeau carrément intégré qui ne permet pas de deviner ce que l’on va trouver à l’intérieur… J’imagine les prises de tête pour essayer de vendre ce bouquin…
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Maintenant (depuis quelques billets déjà) quand on clique sur les images pour les voir en plus grand.… on les voit en plus petit : c’est voulu ?
(à part ça, entièrement d’accord : les planches ont l’air bien marrantes, et la couverture est si bien loupée qu’on se sent obligé de croiser les doigts pour qu’elle ne flingue pas les ventes).
.….. oups : je viens seulement de réaliser que maintenant, pour voir les images en grand, il fallait cliquer deux fois. Le progrès ne s’arrête jamais !
@Tororo : éh éh éh. Si le coup de cliquer deux fois parait régressif, l’effet est voulu pour s’adapter aux plus petits écran – dont smartphone. Le premier clic adapte l’image à la taille de l’écran – un grand écran verra une image plus grande mais en entier – le second clic permet de voir toute l’image. Si vous avez un écran assez petit (15 pouces/17 pouces), ça n’apporte rien mais il y a bien un gain ergonomique général.
J’aime beaucoup l’histoire avec Tsilla Chelton;il y a ”tout” là,et le rendu vif mais habité,et émouvant est trés souvent remarquable.Aaah,Catherine Meurisse…Encore une amourachée de Beuville.
A leur place,sur la maquette de couv’,j’aurai ajouté que ”ça fait pas mal à la tête malgré qu’ce soAille un liv’…”.Mais on demande rarement l’avis aux auteur(e)s,et les éditeurs ont tellement d’idées…
@julien : il y a plein de chouettes rencontres. En fait, elles sont toutes intéressantes et très différentes.