Historieta (collectif – Vertige graphique)

Comme je le disais si bien dans un fameux magazine d’actua­li­té BD, ne pas aller à Angou­gou la glaciale, c’est risquer de louper des expos intéres­santes. Visible­ment, il y avait cette année une magni­fique consa­crée à la BD argen­tine et ce livre fait office de catalogue/​complément. L’Argen­tine est un pays riche en auteurs étonnants (Munoz, Breccia ou Carlos Nine pour les plus connus) où Pratt a longue­ment vécu. Joliment illus­tré, il survole magazines, auteurs et influences et donne vraiment envie d’en savoir plus (l’article consa­cré à ”Fierro” fait saliver).

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17 commentaires

  1. En atten­dant un éventuel voyage dans la Pampa, on peut toujours aller saliver (baver ?) là : 

    lien mort

  2. Un petit coup de pub au passage pour la maison d’édi­tion franco-argen­ti­no-chilio-bolivienne ”Ex Abrup­to” qui édite la jolie revue d’His­to­rie­tas ”Suda Mery K” .
    Comme son nom l’indique, ce magazine publie des auteurs latino-améri­cains, mais il fait par ailleurs égale­ment connaitre aux antipodes des auteurs européens et pas seule­ment franco-belges ! (peut-être de quoi donner des idées à notre cyber-hôte !).

    On peut leur rendre visite ici :
    http://​www​.exabrup​to​.com​.ar/

  3. Merci pour ces beaux liens qui nous rappellent combien nous n’avons pas le temps de tout visiter sur la toile :-) 

  4. Un phéno­mène m’inter­pelle, c’est l’igno­rance absolue du public français pour l’His­to­rie­ta numero UNO en Argen­tine : ”El Eternau­ta” d’Oes­te­rheld et Solano Lopez. Un véritable mythe qui conti­nue à plein là-bas et dans tout le ”cône sud”, comme ils disent. Pour mémoire, le scéna­riste Oeste­rheld a ”dispa­ru” en 1977, année où Solano s’est exilé en Europe avec son fils. Mais qui sait, peut-être que la prési­dence de Muñoz aura dépous­sié­ré un peu nos mémoires. Quoi qu’il en soit, il faut rendre à Oeste­rheld ce qui lui revient, à savoir d’avoir été le premier, sans doute, à avoir créé une revue de BD moderne, avant le ”Pilote” de Goscin­ny qui s’en est d’ailleurs inspi­ré lors de son séjour là-bas. Pol.

  5. Tout à fait le genre d’his­toires qui ne rentrent pas dans les ”cases” de la BD française contem­po­raine. Je serai quand même curieux de lire ça.

  6. Hello.

    Je vous propose aussi de vous intéres­ser à ce bouquin paru il y a peu en Italie : ”Magica Ameri­ca” (Anafi editore), sur l’influence de L’argen­tine sur les dessi­na­teurs italiens.
    Plus d’info sur le site :

    Ciao !

  7. Hello.
    Oui, Oeste­rheld, mais surtout pour moi : Mort cinder, autre série superbe.

    Sinon, allez jeter un oeil sur ce bouquin paru il y apeu en Italie et traitant de l’influence de la BD argen­tine sur les dessi­na­teurs italiens :

  8. Désolé, Hector­va­dair, tes commen­taires ont été mangé par le méchant antispam. Mais les voilà revenus à la lumière…
    Mais… en lisant le texte il semble­rait plutôt parler de l’infuence italienne sur la BD argentine ???

  9. @Li-An : Oui, désolé. Mon italien n’est pas encore complè­te­ment revenu ; et j’ai inver­sé les rôles. Effec­ti­ve­ment, ce sont les italiens qui ont appor­té à l’Aren­tine, et pas l’inverse !

  10. Ben, on peut quand même penser que Hugo Pratt doit pas mal à la sensi­bi­li­té d’Hec­tor German Oeste­rheld pour racon­ter des histoires…

  11. Oh, le retour de Totoche ! C’était bien les vacances ?
    En effet, je pense que Pratt a été forte­ment influen­cé par le travail des Argen­tins qu’il a fréquen­té et ça tombait bien, ils travaillaient eux aussi sur les aplats noirs.

  12. …Et du coup, lui-même a influen­cé d’autres européens à qui on recon­nait aujourd’­hui des talents de graphistes noir et blanc. Je pense à Bernet, par exemple.
    Mais des italiens comme Stellio (Kiwi, fils de la jungle, circa 1964) semblent issus d’ate­liers créés autour de Pratt (?) telle­ment leur dessins de l’époque sont proches.
    Mais bon, Caniff, Pratt, Raymond… bernet… tout le monde à une référence à un moment ou un autre, et bien qu’ayant un trait propre est influen­cé à un moment donné.
    Toujours est-il que ce bouquin (f. plus haut) doit être bien intéres­sant pour creuser le sujet.

  13. D’ailleurs, cet ”atelier” était celui créé autour de la série l’Asso di picche”. Stelio a aussi bossé pour Fleet­way en GB, et quasi­ment suivi son parcours jusqu’en Italie si j’ai bien tout suivi. (http://​lambiek​.net/​a​r​t​i​s​t​s​/​f​/​f​e​n​z​o​_​s​t​e​l​i​o​.​htm)
    Plus d’expli­ca­tions sur Pimpf​.org :
    ”Tiki (Giancar­lo Ottani & Stelio Fenzo) N°36 à 79. Série italienne créée par Hugo Pratt sous le nom de ”Kiwi”, mais qu’il abandonne après avoir dessi­né 7 pages pour passer le relais à Stelio Fenzo. Parution en Italie de 1963 à 1967 (…) (ndlr : ah, et bien tout s’explique alors!)
    (from : http://​www​.pimpf​.org/​m​j​m​/​l​a​n​c​e​l​o​t​.​htm

  14. antispam a peur de tout ce qui lui rappelle l’étoile noire :-)…
    Dark Vador n’est pas mort, il a changé de nom.

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