Mazel (1931 – 2024) nous a quitté et j’ai tout de suite eu envie de lui rendre un petit hommage.
Clairement, il ne fait pas partie de mes auteurs favoris dans le journal Spirou, mais j’aimais bien parcourir ses histoires quand je les croisais. Câline et Calebasse, c’était les mousquetaires de Dumas, mais sans les cavalcades effrénées des romans de cape et d’épée que j’ai dévorés dans ma jeunesse. Autant dire que j’étais perplexe face à cette grosse jument jaune et aux gentils gags des histoires. Boulouloum et Guiliguili (sur un scénario de Cauvin) est surtout marquant pour le nom de ses héros. Mais là encore, le dessin tout en souplesse, la modestie tranquille de Mazel me plaisait bien. Ça me rassurait peut-être sur la possibilité de devenir un jour auteur de BD. Devenir Mazel paraissait plus accessible que devenir Franquin !
dessin crayon Cretacolor Indigo Blue, papier non identifié
Sauvage tendre et Animal à la fois ! Sublime
Merci beaucoup.
Bel hommage à un créateur bien sympathique et à ses héros rigolos.
Merci. Rigolos et très classiques.
Je suis touché par la grâce de ton illustration.
Cet élan du trait foisonnant, vivace épouse bien la légèreté,et la finesse qu’avait su développer le tendre Mazel… c’est beau.
Mais, spontanément,j’y ai vu un hommage à Corentin de Cuvelier !.
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Je n’y ai pas pensé du tout – mais j’ai peu lu Corentin. Du coup, est-ce que Boulouloum et Guiliguili est un pastiche de la BD de Cuvelier ? Grave question.