Pétillon est mort et, avec lui, c’est tout un pan de notre civilisation qui s’effondre, n’ayons pas peur de le dire. Car qui mieux que lui aura su dépeindre avec vigueur la grandeur de la Corse, qui aura mieux narré les petits tracas de la vie du détective privé (un métier fort décrié et qui fait pourtant partie du patrimoine français – ne dit-on pas « détective le matin, calvitie le soir » ?), quel humoriste pourra atteindre les sommets du rire arpentés joyeusement par Pétillon (il ne faut pas se voiler la face, les jeunes humoristes actuels sont de moindre qualité, le cerveau gâté par la pollution et l’abus de salade végane) ? Pétillon était grand et il était beau et j’ai peint un petit hommage dont la valeur sentimentale est importante et dont je ne me séparerai pas à moins de 10000 euros + frais divers.
J’avais fait un long article sur sa trilogie palmérienne consacrée aux médias et vous pouvez relire ça ici en vous esbaudissant sans vergogne sur ma finesse d’analyse.
Technique : gouache Thalens et Linel sur papier aquarelle Artistico de Fabriano 300g satiné.
C’est un très très bel hommage. Sa valeur sentimentale élevée est plus que justifiée : on se séparerait bien de quelques sentiments pour l’acquérir.
Je vais en profiter pour préciser que le prix est une blague, hein (les gens vont croire que je suis mégalo).
Bonjour,
Question technique : quelle type de papier a été utilisé et quelle technique de couleur ?
Cordialement,
Désolé, j’aurais dû le préciser – je le fais en général. Je teste le papier aquarelle Artistico de Fabriano 300g satiné. J’ai découvert que je pouvais même encrer à la plume dessus mais ça n’a pas été le cas ici. C’est de la gouache (Thalens et Linel mélangées suivant ce qui me restait comme couleurs – la chaleur a été fatale pour pas mal de mes tubes).
J’ai trouvé une e‑coquille, je crois que le vrai proverbe c’est « détective le matin, Yves Calvi le soir »
Plus exactement « détective le matin, Yves Calvi 18h30 le soir »
Fort bel hommage.Que rajouter ?
Ben que l’on regrette l’ami Pétillon. Et qu’il faut que je poursuive mes hommages
– malheureusement les disparus ne manquent pas.