Bon, ce n’est pas vraiment de l’actualité puisqu’arrive une seconde fournée des nouvelles de Jorn Riel adaptées par Tanquerelle et de Bonneval. J’ai mis un peu de temps pour lire cet album 1. parce que je préférais au moins découvrir le texte original avant d’attaquer l’adaptation ( cf. ici) 2. la BD a vu son premier tirage épuisé rapidement et je me suis retrouvé un peu couillon. J’avoue que j’étais un peu inquiet au feuilletage. Beaucoup de dialogues, peu de grands espaces. Mais une fois entré dedans, on retrouve sans problème les personnages de chasseurs paumés dans le Groenland, passant le temps à se raconter des histoires quand la nuit polaire s’étend. Le sens de la caricature de Tanquerelle fait merveille et Bonneval gère parfaitement son adaptation en la rendant très visuelle. C’est vrai que ça manque un peu de nanas mais, en cette période hyper girly, on savoure l’odeur musquée du mâle solitaire dans sa cabane au fond de la banquise à droite, juste après l’ours blanc éméché. Plus qu’à attendre Le Roi Oscar.
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retrouvez l’adaptation théâtrale à paris !
Enfin au théâtre, les racontars Arctiques de Jorn Riel adaptés !
En novembre 2011 au Funambule !!!
Le Funambule – Montmartre
53 Rue Saules, 75018 Paris
Métro : Lamarck – Caulaincourt
tel/résa : 01 42 23 88 83
http://www.funambule-montmartre.com
Les Etoiles Polaires se jouent du mardi au samedi à 21h30 tout le mois de novembre 2011 — la représentation dure 1h20.
Le Pitch : Ah le grand nord !
Vivre au grand air dans une nature fantastique et sauvage ! Survivre seul avec son traîneau et ses chiens, au pays des ours blancs…
Sauf que sur la Côte Nord-Est du Groenland, on n’est pas tout seul et qu’on ne choisit pas ses compagnons de baraque.
Sauf qu’un ours blanc c’est une tonne de rage pure qu’on n’entend même pas débouler avec le vent qui vous hurle dans les oreilles.
Sauf qu’il fait nuit la moitié de l’année et qu’on passe son temps bourré à l’alcool de patate à trébucher sur des merdes de chiens gelées pour s’étaler parmi les carcasses de boîtes de corned-beef.
Heureusement qu’il y a Emma. La plus brillante des étoiles polaires… »