Et hop, encore un album Shampooing qui m’intrigue. Il faut dire que j’avais beaucoup aimé le précédent album de Lucas Varela, Paolo Pinocchio qui était assez idiot et surprenant pour faire un album délicieux. Je n’ai d’ailleurs lu aucun des autres albums où il n’est que dessinateur.
Le jour le plus long du futur est une histoire de SF barrée avec un titre idiot. Deux groupes financiers qui vendent du fast food se font une guerre commerciale qui dérape méchamment et leurs PDG envoient des trucs pour bousiller le concurrent définitivement. Pendant ce temps, un ET qui maîtrise les espaces parallèles se plante la soucoupe.
L’album est entièrement muet et constitué de petites séquences qui se croisent, s’interpellent et se complètent pour faire une histoire déjantée comme on en fait plus – ça se perd. Il faut faire attention à des tas de petits détails mais l’ensemble se lit facilement.
Le dessin de Varela est une belle ligne claire qui rappelle un peu les années 80 et qui recycle des clichés plus contemporains, un peu crades.
Mon seul regret, c’est qu’il n’ait pas cherché à pousser l’histoire jusqu’à la folie existentialiste. Comme disait Cavanna à propos de Moebius : il faut dépasser la simple histoire à chute.
Itou, j’avais beaucoup aimé son Pinocchio.
En librairie, j’avais été charmé dans la seconde par le dessin et le thème de l’enfer.
J’ai hâte de lire celui-là.
C’est vrai que tu as donné dans le thème de l’Enfer.