Les Voleurs de Carthage t.2 (Appollo & Tanquerelle – Dargaud)

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Semi-copinage – Nous avions laissé nos deux lascars Horoda­mus et Berkan dans une bien mauvaise posture dans le tome 1 (cf. mon précé­dent billet) et les voilà sauvés par l’armée romaine qui s’apprête à mener l’assaut aux remparts de Carthage. Ce qui ne va pas les détour­ner de leur obses­sion number ouane : piquer le trésor du temple de Tanit. Enfin, c’est ce qu’ils aimeraient croire.

Il y avait plein de bonnes choses dans le tome 1 – et d’autres qui m’avaient moins embal­lées – et le tome 2 est étran­ge­ment diffé­rent. Un peu moins graphique – dommage – il se concentre surtout sur la prise de Carthage par ces grosses brutes de Romains. On comprend mieux où voulait en venir Appol­lo : nos héros qui se croient plus malins que tout le monde se font rattra­per par l’His­toire et ils vont la sentir passer. Le dessin de Tanque­relle semble un poil en dessous du tome 1 mais il a droit à quelques belles scènes.
Finale­ment, mon princi­pal regret c’est qu’on n’ait pas eu droit à un vrai roman graphique où on aurait ressen­ti Carthage dans sa moelle. On découvre dans ce second volume une part de la nature profonde de la ville (j’aime telle­ment le concept de ville racon­tée) mais de manière un peu trop rapide peut-être. Et on aurait pu passer plus de temps avec des person­nages vraiment intéressants.

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L’album a droit à un beau sticker « Les Inrockup­tibles ont trouvé ça trop bien ». Ça m’a rappe­lé les années 90, tiens.

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3 commentaires

  1. Et il est recom­man­dé par votre libraire car ce T.2 donne une toute autres dimen­sion au T.1 : un ton beaucoup plus noire que ne le laissait suppo­ser le début de l’his­toire et de belles scènes d’une rare violence qui fonctionne étonnam­ment bien avec le dessin semi-réaliste de Tanque­relle . sans copinage !

  2. ”Finale­ment, mon princi­pal regret c’est qu’on n’ait pas eu droit à un vrai roman graphique où on aurait ressen­ti Carthage dans sa moelle.”

    Bonne descrip­tion du léger senti­ment d’incom­plé­tude ressen­ti face à ce diptyque que j’ai beaucoup aimé…

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