Cela faisait cinq longues années que l’on n’avait plus de nouvelles du petit Royaume de Benoît Feroumont, du petit roi débonnaire mais pas idiot, de la méchante reine et, surtout, de Anne, la plus sensass des aubergistes blondes. J’ai dû louper un ou deux albums quand Feroumont est passé à l’histoire courte mais ce dernier opus de plus de 100 pages m’a bien motivé.
Le trône de fer en rose
Ce Royaume de Blanche-Fleur est presque un one-shot à lui tout seul – ce qui a agacé le fiston qui trouvait que le scénario passait beaucoup de temps à remettre en place des éléments déjà connus. La reine veut se débarasser de Anne qui a bien du mal à reconstruire son auberge et profite d’une absence du roi pour manigancer un complot machiavélique. Voilà Anne condamnée aux oubliettes à la grande satisfaction de son avocat !
C’est vraiment de la bonne came, de la BD qui vous éclaire le visage d’un sourire ravi. Les personnages sont toujours aussi bien campés, les dialogues rigolos et l’histoire se paye le luxe de prendre un chemin plus « grand destin caché » avec quelques rebondissements. Ce qui boucle complètement l’histoire du coup car Feroumont se concentre sur d’autres projets (dont un long métrage d’animation). On verse sa petite larme et, pour se consoler, on se replonge avec délices dans les anciens albums.
Merci de ta chronique, j’hésitais à l’acheter, et puis les enfants ont grave grandi, j’ai plus trop d’alibi…
Avec Feroumont, il y a toujours plusieurs degrés de lecture comme dans toute bonne BD jeunesse.
(Ouf.j’ai toujours un alibi!)Dans un degré autre,Feroumont m’offre aujourd’hui les sensations de mes lectures,enfant,de Gully,Hugo,…Grande maitrise du récit;le dessin comme écriture parfaite.
Oui, il a gardé les qualités de la BD jeunesse de l’époque avec un petit truc moderne en plus.