Fin des années 80. ”Corto Maltese”, le magazine. Les auteurs italiens de l’époque, tous plus ambitieux et doués les uns que les autres. Et au milieu, Mattioli et ses délires dickiens, ses cases toutes identiques, ses recherches narratives, ses clins d’oeil rock, comix ou horrifiques, ses BD géométriques, ses histoires sans queue ni tête. Des histoires courtes. Étranges. Et belles. Du Mattioli, quoi…
m à j du 06/07/08 : juste un petit mot pour souligner le travail de Mattioli sur la narration. Certaines de ces histoires sont une suite d’images reliées uniquement par le texte. Une autre se contente de montrer des figures géométriques. Dieu sait si je déteste les expériences stériles, les artistes nombrilistes mais dans le cas de Mattioli, il y a toujours une espèce de fièvre contagieuse, une dérision qui emporte tout.
Es-tu sûr qu’il soit passé dans ”Corto” ?
N’était-ce pas plutôt dans ”Chic”, un magazine bd qui a eu une assez courte vie dans les 80’s (un peu trash et racoleur), mais au sommaires bien fournis.
On y trouvait de belles pages de Got sursaturées de couleur, mais aussi Liberatore, Claveloux, Kelek, Loustal… et des espagnols et bien d’autres, un peu dans le genre ”écho des savanes” quand ils faisaient encore de la bd.
Ben, j’ai mis ce que j’ai lu dans la BD. C’était peut-être la version italienne (moi aussi j’ai été surpris, j’avais une vision très sérieuse du magazine en question).
Et en plus, le magazine s’appelle ”Corto Maltese” (et non ”Corto” comme en France). Merci pour cette précision, Totoche.
C’était, au moins, dans le Corto italien, en 1988 et 1989.
C’est très bien, Totoche. Déjà que tu maîtrises le batave comme un chef…
J’apprends l’italien avec Mattioli :
Oui mais j’ai encore des progrès à faire en finnois.