Vous adorez les histoires de Chtulu où des Choses Innommées se terrent à la limite de notre univers, vous dévorez les histoires de Hellboy avec leurs nazis si prévisibles dans leurs obsessions, précipitez vous sur les aventures de l’agent britannique Bob Howard, informaticien limite paumé confronté à une bureaucratie impitoyable, une future ex-petite amie hystérique, des colocataires allumés, des créatures pleines de tentacules, des Irakiens vengeurs, des expériences inédites du III° Reich et une rousse volcanique !!!
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”Le Bureau des Atrocités” de Charles Stross
– Charles STROSS a du génie dans sa façon de faire entrer en collision des univers a priori aussi éloignés que celui de la paranoïa aïgue de LOVECRAFT et celui des romans d’espionnage à la James Hadley CHASE. Il y ajoute même une bonne dose d’humour absurde très britannique qui donne tout son sel à la mixture.-
Le Cafard Cosmique
Je profite du passage enrichissant de Doc Mars pour conseiller, dans un genre parallèle qui se rejoint à l’infini, le dernier Tim Powers ”les Puissances de l’Infini” qui est un grand roman fantastique.
Après avoir fini ce bouquin, il faut que je reconnaisse que la fin m’a un peu déçu (surtout que je pensais qu’il me restait 100 pages à lire) mais c’est un auteur à suivre de près.
Je renchéri sur Li An, à propos de Tim Powers… On peut toutefois lui reprocher, amha, de ne pas utiliser la fantastique richesse et érudition de ses romans (je pense en particulier à Sur des Mers Plus Ignorées, Le poids de Son Regard – avec une superbe couv’ de Caza chez J’Ai Lu – et aux Voies d’Anubis)
Non, non, je n’ai pas cette frustration vis à vis de Powers. Il construit un univers très riche en érudition mais il ne cherche pas à faire un roman historique. C’est avant tout du fantastique et il le traite de manière cohérente en se concentrant sur les personnages et les péripéties du récit (on ne demande pas à Stevenson de raconter la vie quotidienne des marins du dix huitième siècle).
J’ai beaucoup aimé ”Les voies d’Anubis” qui est un excellent roman d’aventure, mais faire remonter la magie gitane à l’Égypte antique est d’un ridicule qui affaiblit quand même l’oeuvre, et témoigne de l’inculture de son auteur (ou éventuellement celle qu’il suppose chez ses lecteurs).
Par contre j’ai adoré ”Le poids de son regard”, qui m’a paru bien plus profond.
Et puisque vous parlez de ”Sur des mers plus ignorées”, il est quand même bien dommage que sur un thème pareil – et très bien mis en scène – il aie plaqué un système de magie né de la totale absence d’imagination des américains où tout fonctionne sur un modèle bancaire…
Personnellement, ça ne me dérange pas qu’il parte de choses un peu gros doigt, tant que ça reste cohérent. Parce que de toute manière, on est dans le fantastique débridé, ce n’est pas très réaliste.