Quatrième et dernier tome de la saga…de la saga de quoi d’ailleurs ? On retrouve des personnages des tomes précédents et, comme à son habitude, Alastair Reynolds introduit de nouveaux éléments pour faire avancer son histoire. Ici, Hela, un monde parcouru par de gigantesques cathédrales à l’affût d’un miracle régulier (la disparition et réapparation soudaine et rapide d’une étoile) et Aura bébé, puis enfant, marqué par un destin de sauveur de l’Humanité, capable de dialoguer avec les Ombres (celles qui se situe juste à côté, dans un monde parallèle qui se replie sur le nôtre, quelle chance !). Je ne sais pas si ce tome est décevant, mais il souffre selon moi d’un problème d’écriture que l’on trouvait déjà dans le précédent volume à savoir une action qui freine des deux pieds. Probablement conscients de leur fin prochaine, les personnages passent un temps fou à se poser des questions, à expliquer leurs choix et à commenter leurs commentaires. S’il n’y avait l’imagination ébouriffante de l’auteur qui donne envie de savoir où tout cela mène, je crois que j’aurai laissé tomber. Reste des images fortes et impressionnantes (un océan qui se met à déménager un vaisseau, un sarcophage d’acier qui parle…) et des personnages attachants. Les fans ne passeront pas à côté et savoureront une fin très…reynoldsienne ?
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Ce quatriéme tome d’une trilogie (sic) me parait bien indigeste d’autant que j’avais déjà calé avec le troisiéme.
Reynolds est capable d’idées fulgurantes mais malheureusement il en a trop et ”qui trop embrasse, mal étreint” ce qui rend ses (pavés) romans touffus et bavards. Ca demanderait à être serieusement élagué.
Je vais plutôt attendre ”Descendance” de Iain M. Banks .
Bon, ben je suis plutôt d’accord avec toi. Mais j’ai quand même réussi à le boucler (et c’est dur avec des plages de 1/2 h de lecture par jour).