La Plaie (Nathalie C. Henneberg – L’Atalante)

Voilà donc mon second bouquin de Henne­berg (cf. ici), consi­dé­ré comme son chef d’œuvre. La Terre est ravagée par la guerre fomen­tée par les Nocturnes qui semblent se repaître des souffrances et de la violence. Seuls une nouvelle humani­té mutante semble être capable de les affronter.
Henne­berg, c’est un peu le Prince Éric du Signe de Piste mélan­gé avec les tableaux de Moreau et Bosh à la fois. C’est plein d’un désir de jeunesse héroïque en lutte avec des forces démoniaques parti­cu­liè­re­ment violentes. Scènes de massacres insou­te­nables, visions d’hor­reur étonnantes côtoient amours déses­pé­rées et jeunes guerriers d’une beauté renver­sante. Si Star Wars vous paraît fade, je vous conseille ce bouquin qui donne envie de dessi­ner de la SF.

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4 commentaires

  1. Pas vraiment le Seigneur des Anneaux : ce n’est pas une réinven­tion du monde, plutôt une rêverie cauchemardesque. 

  2. Je suis heureux de consta­ter que l’oeuvre de mme Henne­berg n’est pas totale­ment tombée dans l’oubli. Je dis bien madame, car c’était elle la plume. Son mari était plutôt musicien (violon).
    Il faut redécou­vrir ses nouvelles, tant SF que policières. Ses romans, de par leur spéci­fi­ci­té, résistent bien à l’usure du temps. Il m’arrive avec émotion de descendre parfois de mes rayons ”An premier, ere spatiale” à la couver­ture de Forest que Mme hENNE­BERG aimait modére­ment par ailleurs. Elle consi­dé­rait que l’ange ne présen­tait pas le carac­tère d’une créature n’ayant jamais enfanté.
    Je salue ici la ténaci­té de Charles Moreau – notre ami Charly – qui a réali­sé un superbe travail de recherche, mettant en lumière des facettes du person­nage que j’igno­rais. Il reste des inédits que j’avais confié jadis à Dominique Besse d’HDF. (Un roman et une nouvelle à ma connais­sance) j’ai peur que tout cela soit à jamais perdu).

  3. La preuve qu’elle n’est pas tombée dans l’oubli, c’est que l’Ata­lante les réédite :-) Mais c’est vrai que j’ai été ravi de m’y mettre après en avoir tant lu dans Métal Hurlant. Ça me donne envie de réali­ser une histoire SF avec cette vision très baroque.
    Merci pour ce commen­taire érudit qui ajoute un peu d’inté­rêt à mon pauvre billet. 

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