Voilà donc mon second bouquin de Henneberg (cf. ici), considéré comme son chef d’œuvre. La Terre est ravagée par la guerre fomentée par les Nocturnes qui semblent se repaître des souffrances et de la violence. Seuls une nouvelle humanité mutante semble être capable de les affronter.
Henneberg, c’est un peu le Prince Éric du Signe de Piste mélangé avec les tableaux de Moreau et Bosh à la fois. C’est plein d’un désir de jeunesse héroïque en lutte avec des forces démoniaques particulièrement violentes. Scènes de massacres insoutenables, visions d’horreur étonnantes côtoient amours désespérées et jeunes guerriers d’une beauté renversante. Si Star Wars vous paraît fade, je vous conseille ce bouquin qui donne envie de dessiner de la SF.
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Le Seigneur des Anneaux en Space Opera, revisité par un Lucas wagnérien. Ecriture sublime, à posséder dans toute bonne bibliothéque de SF ;o)
Il s’avère aujourd’hui que les titres crédités du couple Charles et Nathalie, étaient redevables du seul talent de Nathalie.
http://d.cafardcosmique.com/HENNEBERG-Nathalie,594
Pas vraiment le Seigneur des Anneaux : ce n’est pas une réinvention du monde, plutôt une rêverie cauchemardesque.
Je suis heureux de constater que l’oeuvre de mme Henneberg n’est pas totalement tombée dans l’oubli. Je dis bien madame, car c’était elle la plume. Son mari était plutôt musicien (violon).
Il faut redécouvrir ses nouvelles, tant SF que policières. Ses romans, de par leur spécificité, résistent bien à l’usure du temps. Il m’arrive avec émotion de descendre parfois de mes rayons ”An premier, ere spatiale” à la couverture de Forest que Mme hENNEBERG aimait modérement par ailleurs. Elle considérait que l’ange ne présentait pas le caractère d’une créature n’ayant jamais enfanté.
Je salue ici la ténacité de Charles Moreau – notre ami Charly – qui a réalisé un superbe travail de recherche, mettant en lumière des facettes du personnage que j’ignorais. Il reste des inédits que j’avais confié jadis à Dominique Besse d’HDF. (Un roman et une nouvelle à ma connaissance) j’ai peur que tout cela soit à jamais perdu).
La preuve qu’elle n’est pas tombée dans l’oubli, c’est que l’Atalante les réédite :-) Mais c’est vrai que j’ai été ravi de m’y mettre après en avoir tant lu dans Métal Hurlant. Ça me donne envie de réaliser une histoire SF avec cette vision très baroque.
Merci pour ce commentaire érudit qui ajoute un peu d’intérêt à mon pauvre billet.