Le 13 juin 1941, l’hebdomadaire Tout et tout décerne son Prix Mérimée à trois nouvelles. Le jury est composé (excusez-moi du peu) de Pierre Mac Orlan, André Thérive, Marcel Aymé, Albert t’Serstevens, Pierre Véry et Jean-Michel Pagès.
Les textes primés et cinq autres retenus sont publiés la même année dans un recueil illustré par Beuville : On raconte… (très mauvais titre ma foi). Pour chaque nouvelle, Beuville dessine une image en ouverture, une grande illustration et un dessin en clôture. Du fait de la variété des histoires, on peut découvrir ici des personnages et des ambiances qui sortent de son travail ordinaire.
J’ai essayé de lire les textes mais ça m’est tombé des mains.
Joli cadeau!Quelques morceaux brillants,on en trouve toujours,dans ce travail de Beuville.Ses dernières années demeurent au dessus de ce recueil gris…
Moi j’aime bien cette période. Mais je suis fan et les fans ne sont pas raisonnables.
Les méthodes d’impression, la qualité du papier de l’époque, imposaient des contraintes dont il a pu s’affranchir par la suite. Mais la maîtrise est déjà là (et aussi la fantaisie, bien qu’il ait dû la brider un peu : après tous ces sages paysages de commande, il s’est bien défoulé avec son prestidigitateur sardonique!).