Cela fait quelque temps que je n’ai pas chroniqué un album de rap. En même temps, ce ne sont pas les blogs musicaux que je suis, toujours nostalgiques de The Smiths, qui vont me donner des pistes à renifler. Heureusement, le bon vieux Télérama, à la recherche de nouveaux publics avec des chroniques métal, électro et rap, est là pour me rappeler que la musique des quartiers bouge toujours. Enfin, celle de Tampa (Floride – USA) en tous les cas.
Doechii est une jeune rappeuse déjà bien établie et Alligator Bites Never Heal est son premier LP. Il a suffit que le journaliste place le nom de Missy Elliott comme référence pour que mon pap’radar démarre au quart de tour. La Miss Elliott m’a quand même fait acheter tous ses bons albums. Et il n’y a pas vol sur la marchandise. Toute la première partie d’Alligator a l’énergie, l’invention et l’humour Elliottien. Ensuite, ça se calme, mais il faut que je m’habitue au short serré et aux chaussettes hautes. Quoi qu’il en soit, Boiled Peanuts va m’aider à me réveiller les six prochains mois.
L’album s’écoute sur Youtube.