Kelsey Lu est black, états-unienne et sort un premier LP. L’amateur pressé va imaginer qu’elle est rapeuse ou chanteuse de R’n B à gros cul ou qu’elle chante avec tout le soul de son âme ou… En fait, pas du tout. Lu est violoncelliste de formation et ses chansons rappellent une pop ambitieuse portée par des artistes intellos blanches de peau (pour ce que ça peut signifier). Son goût pour les cordes rappelle un peu Kate Bush par exemple mais pas que. Une très belle voix, des arrangements soyeux et un album peut être un poil trop long.
Je vous mets des vidéos mais c’est la partie la plus faible de son projet artistique. Elle bouge de manière artificielle et maniérée — enfin, c’est comme ça que je le ressens — et je n’ose même pas mettre la reprise de 10 CC I’m not in love tellement ça fait cheap et mal fichu. Préférez la musique aux images pour le coup. Seul étonnement : elle montre beaucoup ses seins.
(je vous mets le lien direct parce que cette vidéo ne veut pas se lancer https://www.youtube.com/watch?v=32tjfmyHzYk).
Instant fav, comme disent les jeunes. Bon, d’accord, pour l’esthétique de ses vidéos, elle se cherche encore un peu, elle a pas encore fait de trouvaille fulgurante à la Kate Bush, mais tu as sûrement apprécié la sobriété de sa vidéo live at Omotesando store ?
Oui, quand elle se contente de jouer, c’est bien mieux.
La musique par les oreilles,c’est bien aussi…L’intensité du regard en mémoire.
Elle doit avoir un sacré caractère.
Comme Esperanza Spalding,c’est une pure héroïne de Blutch.
J’ai cru que c’était un vrai personnage de Blutch :-) Très jazzy donc Blutchienne en effet.