Signalé par Jérôme à la suite de mon précédent billet, voilà Chess, un court métrage d’animation réalisé par Étienne Vautrin dans le cadre de son projet d’école à Émile Cohl.
Dans un univers fantastique posé sur un damier, des personnages fuient d’autres personnages. Il n’y a pas à proprement parler d’histoire, ce sont les sensations, l’onirisme étrange, la bizarrerie de l’univers et sa cohérence qui font la force de la chose – si on accroche évidemment.
Sélectionné par Arte, Vautrin est obligé d’expliquer ce qu’il a voulu raconter et c’est un peu déprimant de lire des explications sur ce qui s’en passe aisément. L’Art Contemporain est pollué par le discours qui l’entoure. Il faudrait un discours sur le discours, au moins les œuvres pourraient vivre leur vie tranquillement.
Il cite Alexis dans ses influences, on lit plus ça souvent !
(au passage, j’ai rarement vu un réalisateur aussi fasciné par les babouins)
Comme il les a bien potassé, il les recycle :-) C’est sûr qu’Alexis, même dans ma jeunesse, on ne le citait pas beaucoup.