Les frères Sisters, un film de Jacques Audiard

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Je suis un grand fan du cinéma de Jacques Audiard et je compte Sur mes lèvres, De battre mon cœur s’est arrêté ou Un prophète parmi mes plus beaux éblouis­se­ments en salle. Alors quand il sort un western, je trouve du temps pour aller zieuter ça.

Les frères Sisters est d’abord un bouquin de Patrick deWitt qui narre les sanglantes pérégri­na­tions des deux frangins, tueurs réputés au service de l’impitoyable Commo­dore. Leur nouvelle mission : retrou­ver un certain Warm (Riz Ahmed ) qui est pisté par le détec­tive John Morris (Jake Gyllen­haal ). Ce nouveau voyage va changer leurs rapports et leur vie.

Franche­ment, c’est du bon boulot : les acteurs (on y ajoute John C. Reilly et Joaquin Phoenix) sont excel­lents, la recons­ti­tu­tion est de très bon goût (les coups de feu sont impres­sion­nants et Audiard donne aux armes un poids que l’on ne voit jamais au ciné), il y a des person­nages intéres­sants, ça canarde, ça s’enguirlande, ça souffre, c’est un remar­quable western contemporain.

Mais j’espérais quand même un peu plus que du bon cinéma de la part d’Audiard. Ça me rappelle un peu le Dans la brume électrique de Bertrand Taver­nier, le film améri­cain qui allait lui ouvrir les portes de Holly­wood, et qui s’est révélé être un honnête polar même pas sorti en salle aux States. Audiard a fait son film améri­cain et en plus un western mais ça n’a pas la force de ses précé­dentes réussites.

Les Frères Sisters (The Sisters Brothers) – Bande-annonce vostfr

Et une musique d’Alexandre Desplat

Au final, j’ai été plus séduit par la bande son d’Alexandre Desplat, un autre de mes chouchous.

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6 commentaires

  1. Pas vu le film, mais par rapport à Dans La Brume, où Taver­nier s’est fait embêter par ses produc­teurs améri­cains (je crois que le montage pour la France est diffé­rent de celui pour les USA), on peut noter que le film d’Audiard reste une produc­tion à 90% française (d’ailleurs, pas du tout tournée aux Etats-Unis, mais en Espagne et en Rouma­nie principalement).

    • J’en avais vague­ment enten­du parler aussi mais je n’avais pas été plus loin. Je me demande si le livre va plus loin que le film.

    • Oula, vous avez un regard d’aigle. À mon avis, il faut lire le roman pour en savoir plus, visible­ment son rôle a été coupé au montage.

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