John Carter, un film de Andrew Stanton
Inspiré du recueil La Princesse de Mars publié en 1917 de Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan, John Carter narre les aventures épiques d’un ancien officier confédéré qui se retrouve sur Mars où sa constitution humaine lui donne une force surmartienne. Il y croise des créatures fantastiques, leur tape dessus et trouve l’amour.
La bande annonce au cinéma m’avait intrigué mais le côté « aventures/action grand public » était inquiétant sans compter des critiques assez revêches. Mais, assez étrangement, son passage à la télévision m’a tout excité et j’ai visionné ce film d’Andrew Stanton (Wall‑E notamment) avec curiosité. Et je n’ai pas été déçu.
Le film est parait-il assez respectueux des nouvelles et on a droit à de l’aventure débridée avec combat au sabre, vaisseaux partants à l’abordage, grand singe blanc furax et dialogues décalés. Les décors martiens sont cools, les martiens sont cools, le design est cool et ça m’a fait l’effet d’un cocktail de jus de fruits frais à l’ombre d’un parasol. Mais alors, comment se fait-il que ça se soit planté au box office ?
Probablement parce que le scénario est resté trop fidèle au texte de l’époque en laissant en plus des choses dans le vague. C’était de l’aventure joyeuse et sans conséquence sans prise de tête freudienne « je suis ton père, je suis ta sœur, je suis ton concierge » avec donc peu d’enjeux dramatiques comme on l’entend de nos jours en version Hollywood.
Déjà, les menaces ne sont pas assez claires. John se retrouve en pleine guerre de tribus martiennes et, même s’il voudrait l’éviter, il choisit un peu son camp pour les beaux seins de la princesse. Il parait que les méchants mènent la planète à sa perte mais je n’ai pas compris pourquoi et l’espèce de secte qui manipule tout le monde n’a pas de super capuche noire pour cacher son visage. De plus, le thème, devenu hyper classique, de l’anglo-saxon blanc qui débarque chez les sauvages pour les sauver est passé de mode. Et les acteurs principaux, bien sympathiques, manquent un poil d’épaisseur pour qu’on s’y attache vraiment.
Mais, si je dois choisir entre une suite à John Carter et Starwars, mon choix est vite fait. Moi aussi, je veux plonger avec un sabre, tout muscles bandés, dans une armée d’ET à six bras pour leur exploser la tête. Avec mon chien martien super coooooool.
Ce film j’aimerais tellement l’aimer… Pour preuve à chaque fois qu’il passe à la télé j’essaie de le revoir… Pour décrocher au bout d’1/4 d’heure. Si on met de côté le début du film qui n’en finit pas de débuter avec des prologues de prologues (a priori au moins toute l’intro martienne ‑qui grille toutes les potentielles surprises de l’intrigue- a été rajoutée après le tournage principal), je trouve la mise-en-scène assez plan-plan. ça manque de folie, ça manque de fun, on filme les trucs pour les filmer mais il n’y a jamais d’idée vraiment ludique qui embarque le spectateur. Reste toujours cette sensation de potentiel inexploité…
C’est vrai que l’intro est un peu longuette. La mise en scène ne m’a pas gêné mais j ’ai été bon spectateur pour le coup.
Je vais essayer de le trouver. Ahh mais j’en ai vu un qui crayonnait dans la bande annonce, c’est ça qui a séduit ton subconscient ! En tous cas j’adore les héros dont on peut dire ”il choisit un peu son camp pour les beaux seins de la princesse”
Je reviendrai dire ce que j’en pense…
Il est passé à la télé genre il y a deux jours et il devrait repasser (je n’encourage pas du tout le piratage).
J’ai moi aussi bien aimé ce film. Les idées du roman (très connu aux USA) ont beaucoup été pillées par d’autres œuvres, de Superman à Star Wars. Il n’était donc pas évident de réinventer une imagerie qui ne donne pas l’impression d’être face à un ersatz. Et c’est plutôt réussi. La mise en scène, quant à elle, ne fait pas dans l’effet de style mais elle est simple et efficace. Le prologue ne m’a pas gêné. J’ai peut être été moi aussi bon public, mais je trouve que ce film méritait un meilleur accueil.
Je n’ai pas développé cette partie ”source d’inspiration” puisque c’est une œuvre qui a été très populaire aux États-Unis. Son approche de l’aventure est donc tellement passée dans les usages qu’il était difficile d’en faire une œuvre novatrice.
Vu en Vod hier soir, ta princesse en bikini de mariée vaut le détour !
Décors et costumes excellents, acteur impeccable (sans ”S”)
On a déjà tout dit sur le scénario… Mais pourquoi diable avoir choisi pour mars ce nom ridicule de barsoum hybride de barnum et de clown ?
Ah non, moi j’aime bien ”Barsooooooom”. Ça fait comme ”Booooooom”.
Ce qui est rigolo c’est que la princesse trouve sa tenue de mariée trop vulgaire.
Comme vous, j’ai bien aimé. L’éreintement du film aux USA s’explique sans doute en grande partie par une accumulation d’erreurs de marketing : comparaison systématique avec des blockbusters récents pas du tout dans le même esprit, décision in extremis de maquiller les copies cinéma en 3D alors que le film avait été tourné en 2D (je l’ai vu en salle en version ”avec lunettes”, la seule séquence en ”vrai relief” était le générique de début, ensuite les effets 3D disparaissaient pour ne plus jamais revenir : si ça c’est pas une bonne recette pour donner aux spectateurs l’impression qu’ils ont été arnaqués!)… les commerciaux ont dû être bien embarrassés pour défendre un film dont la principale qualité est sa (relative) fidélité à la série originale, fidélité qui, aux ”millenials” qui formaient le gros du public ciblé par les distributeurs, ne devait faire ni chaud ni froid.
Ils auraient dû le vendre comme un nouveau Conan en plus malin, ça aurait fait le job. Du coup, Disney a racheté Star Wars.
Un jour je le regarderai. J’ai vu qu’il est passé à la télé, mais je suis plus VOD que TV, ça permet de regarder ce qu’on veut quand on le veut.
Mais c’est vrai qu’il me tente bien malgré son flop au ciné. C’est peut-être même un gage de qualité ! :D
Moi j’enregistre tout ce qui m’intéresse donc je regarde quand j’ai envie.
Bonjour,
franchement moi j’attends la suite avec Li-An et son sabre, ses muscles bandés et son chien martien super cooool ! Et je ne parle même pas des aliens à six bras…
C’est mort pour l’instant.