Je suis toujours interloqué par les fans (les fans des autres artistes, pas les miens, ils ne doit pas y en avoir…). Je m’attendais à ce que ceux de Jack Vance soient classieux et souriants, ceux de Moebius exaltés et poétiques et, en fait, on découvre souvent des gens maniaques, tendance agressive, d’un sérieux papal quand il s’agit de leur idole. Difficile de retrouver l’esprit de Chaland dans ce documentaire à la première personne signé Avril Tembouret, au ton solennel et mélancolique, mais les images et les témoignages emportent largement la mise – et ça ne fait jamais de mal de parler de Chaland.
A pu vidéo, sorry.
Merci à Jérôme pour le lien.
L’exemplaire du Jeune Albert de Floch, c’est magique.
C’est un super cadeau, c’est sûr. On retrouve d’ailleurs le même concept dans le calendrier dont j’ai mis un extrait en illustration.
ça ne me dérange pas que le doc soit un peu trop solennel, au moins il assume le côté ”mythique” de Chaland à fond et je trouve ça assez bienvenu d’évoquer la bande dessinée par ce versant (plutôt que par ses créations les plus populaires), d’autant qu’il en profite pour tisser des liens avec la bande dessinée actuelle, quand l’écho médiatique voit plus souvent la bande dessinée comme un art sans Histoire.
En fait, je ne suis pas sûr que quelqu’un qui ne ne connaîtrait pas le travail de Chaland serait en mesure de mieux appréhender à la fin du documentaire.
Et il nous confirme que nous avons tous vieillis;comment ne serions nous pas mélancoliques,en douce..?J’apprecie fort le ton affecté mais élégant de ce beau documentaire ‚merci de ce partage
C’est sûr que l’on était bien jeune à l’époque de Chaland.
Magistral. Merci pour ce lien !
Et remercions alors M.Tembouret.