On n’est pas fou au Cri du Margouillat, on sait ce qui plaît au public, on met Tehem en couverture. Daté du premier trimestre 1996, ce numéro semble respecter son désir de trimestrialité clamé dans l’édito par Boby.
La revue a désormais une formule huilée et on retrouve les auteurs bien connus des lecteurs. À noter un nouvel arrivant qui va imposer sa personnalité dans le petit milieu de la BD réunionnaise . Shovel. qui inaugure une série de personnages bien poilus avec une histoire complète de 7 planches.
Le Marg n°4
Il n’y a que de la BD dans le magazine proprement dit, le rédactionnel trouvant refuge dans le supplément abondamment illustré par Tehem et moi-même.
Mon boulot
Je continue Funny Girl/Miss Missy sur 8 planches et, dans le supplément, mon Monstre et La ti Do. Visiblement, je remplis tout seul les chroniques BD avec du Sfar dessinateur (L’Elficologue sur un scénario de Dubois) et scénariste avec Terra Incognita (dessin Munuera) que j’assassine allègrement. L’avenir montrera à quel point j’avais…euh. Sinon, on remarque la montée de l’Association dans nos colonnes avec une critique de Livret de phamille de Jean-Christophe Menu et la revue Lapin.
Nostalgie, nostalgie
Ah on était jeune et beau.
Je n’étais pas là.
On dirait bien.
Plagiat !
Ils se sont inspirés de la même photo.
c’est faux j’ai pas mis de casquette au requin
Ni de tambour
Attention à ne pas sombrer dans l’auto-addiction commémorative.
En fait, je suis très en retard sur mon projet de parler de tous les numéros sortis.
Attention à ne pas céder à la tentation de l’universalisme. Elle se paye cher en temps-machine.
C’est un tout petit univers. Et au rythme où je vais – un peu comme les ouvrages de Beuville que j’achète.