Le Cri du Margouillat n°3


clic couver­ture Michel Faure

Que voilà un numéro marquant pour l’équipe du Margouillat puisque c’est celui qui fut présen­té à Angou­lême invités que nous étions par Pierre Pascal alors en charge du festi­val. Après moults suspens (partiels repor­tés, héber­ge­ment miracle…), je bravais avec Anpa et Goho neige et pluie (oui déjà à l’époque) pour décou­vrir la capitale de la BD… Si vous avez lu des récits extatiques sur ce genre d’expé­rience sachez que je fus frigo­ri­fié et peu embal­lé. Il faut dire que je n’ai jamais été chasseur de dédicaces…

marg
clic

J’appa­rais encore au comité de rédac­tion de ce numéro 3, unique­ment par gentillesse ou oubli de Boby. On ramer­que­ra qu’Appol­lo et Serge Huo-Chao-Si sont aux abonnés absents. Au courrier, on parle de nous dans Circus et Tintin. La grande classe.

au plafond
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Séné crée son oeuvre maîtresse avec ”Zistwar plafon” qui narre en créole les mésaven­tures de margouillats, cafards et autres bébêtes locataires des cases réunion­naises. Le Margouillat commence à s’inté­grer pour de bon dans la culture locale.
Suit un sondage qui nous révèle­ra que nos lecteurs ne sont pas lycéens comme nous l’espé­rions mais étudiants ou … profes­sion libérales. Alors à quoi elles servaient nos belles pages d’info qui justi­fiaient nos subven­tions (deux pages sur l’orien­ta­tion, une sur le nom des rues de St Denis …) ?

fait soif
clic C’est aussi dans ce numéro que débarque en force l’ami Tehem avec une histoire en 3 planches et un strip. Tehem travaille déjà avec un fanzine orléa­nais (!) ArtNak et apprend par sa famille l’exis­tence du CdM à qui il envoie illico des planches. Nous le verrons pour la première fois à cet Angou­lême (il parait que l’Assoce faisait aussi partie des nôtres) et, à la vue des moyens dont nous dispo­sons, il décide de consa­crer son énergie à notre magazine.

vive Moeb
clic Dans la série ”les gens qui ne font que passer”, Cicci nous laisse sept pages avec des cristaux et des Citroëns dans le désert (toute ressemblance…).

petits meurtres entre amis
clic Anpa conti­nue à diver­si­fier ses casquettes et lance la rubrique ”Critic’s” BD appelée à un grand avenir. Autant l’avouer, j’ai été horri­ble­ment jaloux pendant de longues années de ne pas pouvoir m’expri­mer moi aussi sur la question. Albums chroni­qués ”Meurtre dans le phare” de Clerc & Landon (un profond schisme parta­geait le CdM entre pro Clerc et pro Chaland. Pour ne pas changer, j’avais un peu de mal à choisir mon camp), ”La maison dorée de Samar­kand” de Pratt, ”Palmer special number one” de Miche­luz­zi, ”Route vers l’enfer” de Goossens (merci à Anpa de me l’avoir fait décou­vrir), ”Sita-Java” de Teulé et Gourio (jamais lu celui-là) et ”Saison des amours” de Reiser.

space
clic Actéon vient faire un petit tour et puis s’en va.

ça pique

roulez jeunesse
clic Et finale­ment Philippe Rochet nous donne deux magni­fiques pages. Il a fallu ce billet pour apprendre que ce monsieur habite toujours la Réunion et que je ne l’ai jamais rencontré.

Contri­bu­tion person­nelles : éh bien pas grand chose pour ce numéro, juste deux illus­tra­tions pour le feuille­ton d’Alfred Lénine p.23 et 25 (1+2)et une planche ”Comptine” p.54
des crocodiles volants un gros type

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6 commentaires

  1. Corèk, ça c’est de la BD-péi ! 

    Hallu­ci­nant Séné ! 
    A côté Vaughn Bode et Moebius pourraient presque avoir l’air de faire de la BD classique !!!
    Il dessi­nait avec Zamal ou quoi ?
    Tu l’as connu ?
    Et Mad ?
    (soupir …)

  2. J’ignore s’il dessi­nait avec zamal mais zamal il y avait de temps en temps… Je l’ai croisé plusieurs fois. C’était quelqu’un de très sympa et chaleu­reux (il est mort d’une crise cardiaque en montagne-il était guide de haute montagne). Mad, je l’ai mieux connu à une époque, j’ai même passé une semaine de vacances avec lui chez Michel Faure :-). Réguliè­re­ment, je pense à lui en me deman­dant ce qu’il aurait pu publier s’il était encore parmi nous… 

  3. Tiens, j’avais la couver­ture de ce numéro en poster. J’ai passé bien du temps, toute jeune fille que j’étais, à réflé­chir à son sens profond.
    (parce que bon, si les margouillats mordaient les fesses des gens, ça se saurait…)

    Et mainte­nant ? Eh bien, mainte­nant, je pense qu’il suffit d’accep­ter l’image comme elle est : une belle jeune femme qui ne se laisse pas faire.

  4. Oulala, si tu connais­sais un peu mieux les histoires tordues que pouvait pondre Michel Faure tu ne serais pas aussi surprise, amie Oph :-) 

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