Michetz, je l’ai découvert dans le beau journal de Spirou des années 1980, et comme personnage du Gang Mazda, une chronique d’atelier de Darasse (et aussi Hislaire un peu au scénario) qui me faisait un peu rêver, moi qui dessinait dans mon coin. Michetz faisait partie d’une nouvelle génération, versant classique, obsédé par le Japon ancien. Son dessin réaliste était original, solide sans faire Giraud (le gros problème des années 1980). Je n’ai jamais compris pourquoi il n’avait pas rencontré plus de succès alors que son univers me semblait adapté aux tendances de l’époque.

Le blog de Li-An
illustrations, BD, SF et mon travail à moi
Je n’ai jamais compris non plus…
J’avais espéré un temps que l’éditeur poursuive la publication de l’ensemble de l’oeuvre après la sortie prometteuse d’une première intégrale mais là aussi et comme pour essayer de comprendre ce qui a pu manquer pour que Mr Michetz rencontre une large audience en Europe comme ailleurs…Delon, un dieu vivant au pays du soleil levant et Michetz non ? C’est un mystère…Reste en plus de ses albums de très belles illustrations comme celle de cet hommage
Je crois qu’il lui a manqué un scénario vraiment marquant. Ou un éditeur plus inspiré qui aurait réussi à monter un projet (encore plus) intéressant. Paradoxalement, son intérêt pour le Japon a dû freiner une partie du public.
On a les mêmes sources (le beau journal Spirou des années 80). Michetz faisait partie des dessinateurs que j’appréciais beaucoup, avec Frank Pé et Seron.
Et Seron ?!?!!!! Brusquement, je vous vois sous un nouveau jour, M.Yossarian. Seron est l’auteur qu’il est de bon ton de dénigrer dans les dîners en ville.
Mille diables ! Le péril jeûne !!
Sensualité du trait.je l’ai beaucoup aimé, beaucoup ”regardé ”,et son encrage me fascinait…un noyau de fidèles,tout de même.
Son exigence l’a visiblement freiné.
Il avait dessiné une nouvelle histoire de kogaratsu, non parue, dont il a vendu toutes les pages réalisées;histoire de s’en débarrasser définitivement.
Seule l’illustration gardait son intérêt à ses yeux, cependant qu’il me semblait y tourner en rond.
Bel hommage, je ne l’attendais pas celui-là…
Il n’est pas tout à fait dans la liste des auteurs que j’adorais dans le Spirou de l’époque. Mais j’étais très intéressé par son dessin et l’univers. Dans le Gang Mazda, il est décrit comme hyper exigeant en effet. Je ne connais pas trop la fin de sa carrière mais j’ai l’impression qu’il s’est un peu enferré dans images érotiques – comme pas mal d’auteurs de cette époque.