John Gannam (1905 – 1954) est né dans le Sud Ouest des États-Unis où il a été un temps voleur de chevaux, ce qui explique sa facilité pour les scènes de western et… Hop hop hop, ça ne va pas du tout.
Le travail de Gannam visible sur la Toile montre des publicités avec des États-Uniens pétant la forme et consommant avec un plaisir évident. Ses images mettent en scène des couples au saut du lit, des jeunes femmes qui s’étirent et des mamans heureuses comme tout – il a beaucoup travaillé pour une marque de linge de maison. Un univers souriant très éloigné de Gannam, né dans un petit village de la plaine de la Beqaa, au Liban. Son vrai nom était Fouzi Hanna Boughanam. Émigré avec sa famille à Chicago, il se met à travailler à quatorze ans dans une boîte d’art commercial comme garçon à tout faire et décide de devenir illustrateur en observant les employés du bureau artistique. Complètement autodidacte, il a réussi une carrière commerciale remarquable. Son appétit de travail (il était tout le temps dans son atelier) et son exigence (il ne rendait son travail que lorsqu’il en était satisfait au grand désespoir des commanditaires) ont aidé à forger une espèce de légende auprès de ses pairs qui n’ont au final jamais vraiment su sa vraie nature. Et comment il avait soit disant pu se retrouver à voler des chevaux.
Bon, ses publicités sont vraiment limites gnangnan et il est beaucoup plus intéressant dans les scènes de genre western ou policier.