Les vacances, le Sud, les grillons qui grillonnent et un peu de Beuville pour l’apéro.
Paru dans la collection Galaxie en 1973 comme Oliver Twist, ces Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet est donc illustré de 8 hors textes couleurs et de nombreuses illustrations en grisaille en tête et fin d’histoire.
Autant l’avouer, ce n’est pas mon Beuville préféré avec quelques images un peu étranges, qui n’ont pas l’évidence habituelle du travail de Beuville. Il semble beaucoup moins inspiré que pour le Dickens. Je vous mets toutes les images couleur et quelques images en grisaille.
Je suis d’accord… Ce n’est pas l’ouvrage de Beuville préféré. C’est sans compter une mauvaise impression des niveaux de gris.
La mauvaise impression c’est le lot de beaucoup de livres de l’époque. Le Twist est quand même mieux.
Une question de deadline, peut-être ? Ça arrive…
On peut supposer ce genre de chose. Mais bon, il était peut-être parti dans des expérimentations bizarres :-)
Ah,j’suis un tantinet pas d’accord avec vous ;
c’est un peu chargé par endroits,c’est vrai (reconnaît-il,déjà) mais il déploie une certaine force du trait;par moments,on sent qu’il aspire à calmer quelques ardeurs.
A t’il voulu railler ses petits plagiaires (peu probable)…L’époque était à ce genre de poids dans le dessin,mais je doute que ‑nez dans le guidon- cela pouvait l’affecter dans un sens ou un autre.Un Jijé ranimant Jerry Spring avec l’ombre désormais de Gir,ça pouvait être assez pathétique.(et cela concerne peu de planches)
La Provence est immortalisée sous les meilleurs jours d’un Will.
N’essayez surtout pas d’aller comparer sur place.
Bah,merci,en tous cas.
Je connais très mal le Sud de la France, je ne m’hasarderai pas à une quelconque comparaison.