J’ai un problème avec les peintures de pin-ups : j’ai toujours l’impression de voir la même chose au bout d’un moment. Toutes ces filles en forme(s) court vêtue ou pas vêtue du tout, cette féminité artificielle et brillante, ça me saoûle un peu. Mais Enoch Bolles (1883 – 1976) m’a accroché le regard. Déjà, il y a un travail de couleurs très vives qui le rend intemporel. De plus ses filles sont stylisée tout en en rondeur et ne cherchent pas à faire ”ressemblant”. Et pour conclure, il y a un réel érotisme dans sa mise en scène et ses poses (bon, ça, ça dépend surtout de ce que l’on veut bien y voir). Bolles a travaillé pour ”Film Fun” et d’autres magazines plus légers des années 10 à la fin des années 40, se dépensant sans compter avant qu’une maladie psychiatrique le force à s’arrêter puis être interné (on diagnostiquera un état paranoïaque). Cet internement sera à l’origine d’une rumeur persistante comme quoi il aurait retravaillé ses toiles pour en faire des scènes pornographiques. En fait, il continue à peindre entre deux crises et finira par sortir de l’hopital en 1969. Visiblement, c’était un monsieur très gentil et très tranquille qui n’a jamais réussi à gagner suffisamment d’argent avec son travail pour en vivre confortablement.
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Hello, I translated your page on Enoch Bolles and wanted to comment, but I will limit myself to letting you know that I have posted Bolles images on http://www.flickr.com under the user name bollesbiggestfan.
Cheers,
Jack
Hello Jack. You should have told that the adress of your site is lien mort
I’m afraid I’ve stolen some of your pictures for my gallery. I hope you won’t be angry after me…