Cela faisait longtemps que je n’ai pas parlé de Harry Beckhoff, un illustrateur étatsunien très influencé par les artistes français qu’il a découvert à Paris – vous pouvez jeter un oeil à mon premier billet ici. Je suis toujours étonné qu’on ne trouve pas plus facilement des traces de son travail sur le Web et j’imagine que s’il avait été franco-belge, on organiserait des manifestations en son honneur dans des villages perdus. Son trait très inspiré de la ligne claire est une exception notable dans l’édition US de l’époque.
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C’est agréable cette patte,pas dupe,faussement gentillet…J’aime beaucoup cette façon de mettre à plat toutes ses composantes:sans se planter.
Y a pas un festival BECKHOFF c’t’été ?
@julien : je trouve que ses filles ont beaucoup d’allure et de personnalité alors que les ”stars” de la ligne claire ont toujours eu un peu de mal avec ce genre de personnage.
@Li-An : Trés juste.C’est par le visage qu’il semble d’ailleurs vouloir poindre le maximum de vie;presque en contraste avec un relatif figement(le mot n’est pas bien joli,mais Robert me le confirme)des corps,volonté esthétique,de l’élégance de l’illustration.Tout est terriblement léger chez Beckhoff.
@julien : c’ets vrai que la ligne claire moderne cherche un contour épais.