Jean-Georges Cornélius illustre Les fleurs du mal

Voilà un peintre/​illustrateur français qui est passé sous mes radars. Peut-être parce que son inspi­ra­tion chrétienne le met à l’écart des chemins artis­tiques validés, certains diraient ”parisiens” mais je ne suis pas de ceux-là, non monsieur ! Jean-Georges Corné­lius est né en 1880 à Stras­bourg et meurt en Bretagne en 1963. Une monogra­phie consa­crée à son œuvre est publiée en 2009.
L’incroyable Book Graphics présente les illus­tra­tions réali­sées pour Les fleurs du mal de Charles Baude­laire dont le trait n’est pas sans m’évo­quer le travail de Poïvet ou de Masse.

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8 commentaires

  1. Inspi­ra­tion chrétienne ou pas, il y a quelque chose de convul­sif, de grotesque dans les poses contour­nées et les visages crispés qu’il affec­tionne… ça va parfois jusqu’à rappe­ler ce Raphaël Freida dont tu nous avais parlé l’an dernier. Et à d’autres moments, bien sûr, Gus Bofa.

    • @Tororo : j’ai un peu de mal à voir du Bofa là dedans. Je ne le vois pas dans la convul­sion, plutôt dans le grani­tique, un trait épais et dur.

      • @Li-An : Ma foi, Bofa, je le retrouve un peu dans le visage aux yeux écarquillés du person­nage du haut, dans la première illus­tra­tion : même type de visages émaciés à l’expres­sion tendue, sur le site donné en lien.….. et dans le cerné nerveux de ses illus­tra­tions de scènes de l’évan­gile (on en retrouve pas mal avec Google images, avec le même trait épais : du crayon litho­gra­phique, je suppose?). Ses person­nages donnent l’impres­sion d’avoir été forte­ment secoués (comme ceux de Bofa) puis cloués contre un mur (la touche perso ^_​_​_​^).

  2. Blutch l’a peut être lu-vu-aimé si l’on songe à son superbe PEPLUM.Mais les liens,les influences s’entremêlent,et on finirait par réunir tout le monde…

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