Jeudi, jour des enfants

Ah, les jeudi de mon enfance, à manger des tartines de confi­ture en regar­dant ”Die Biene Maya” ou ”Hey, Wikie!”. C’est que j’habi­tais à Konztanz on der Boden­see à l’époque. Bon bref, mainte­nant c’est le mercre­di que ça se passe pour les enfants mais, hier, j’ai eu un coup de flemme. De toute manière, vous êtes allés voir The New Guerre des boutons au cinéma et vous l’avez bien regret­té. Pour vous conso­ler, des illus­tra­tion de Beuville à partir du roman de Louis Pergaud (écrit en 1912) qui donnent quand même plus envie que le cinéma bien léché d’aujourd’­hui et, en complé­ment et parce que je suis un vrai fétichiste des animaux qui s’habillent, de belles illus­tra­tions de Chizhi­kov.

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12 commentaires

  1. Un régal.Savions-nous,tu,vous que Marc Waster­lain a cares­sé le projet d’une adaptation,également..?C’était il y a quelques 27 – 30 ans;il doit bien en rester quelque chose…Ce Beuville quand m^me!!!

  2. Vu le nombre d’entrées (assez navrant) réali­sées par les deux guerres, il ne doit pas y avoir beaucoup de tes visiteurs qui regrettent :-). Avec une version situant, avec une extra­or­di­naire origi­na­li­té, le bouquin de 1912 en 1960, exacte­ment comme le (super) film d’Yves Robert (dont sa femme (Danièle Delorme) à eu la présence d’esprit de ne pas autori­ser la reprise de la phrase culte de P’tit Gibus : ”si j’aurais su, j’aurais pas venu” ). Et une deuxième version, qui devait sortir en novembre, se situant pendant la seconde guerre mondiale, alors que la première (14/​18) colle­rait plus à l’époque du bouquin, mais ça aurait rendu impos­sible l’intro­duc­tion dans l’his­toire de la petite réfugiée, ainsi que l’occa­sion de nous montrer cette France qui colla­bore ou résiste, c’est selon. Adapta­tion coura­geuse, car il est vrai que c’est une époque trouble dont on nous parle peu, ou pas assez, dans les films et ailleurs. Bref, 2 films qui démontrent à ceux qui en doutaient, la formi­dable créati­vi­té du cinéma et le courage des produc­teurs qui n’hésitent pas, en ces temps de crise, à inves­tir leurs écono­mies dans des projets à risques.
    Pour ma part je préfère les illus de Beuville et le film d’Yves Robert. Alors, comme c’est jeudi et pour rester dans le ton, j’en profite pour renom­mer l’image ”la violence dans les banlieues” par le ”supplice du pal”.

  3. J’ai trouvé assez pitoyable les efforts des metteurs en scène pour vendre leur film en disant : ”Vous allez voir, ce n’est pas la même chose que le film de Yves Robert”. Et même sur France­Cul

  4. j’ai vu le film (choisi celui avec Alain chabat et dans les 60’s).
    Dans le but d’emmener ma petite famille voir un film divertissant.
    j’ai passé un agréable moment. L’acteur qui joue l’autre insti­tu­teur est excellent, fred Testot assez cocasse en curé maladroit. Les gamins, acteurs non-profes­sion­nels sont très bien castés.
    Par rapport au livre, il manque une certaine dureté des adultes envers les enfants et la crainte qui en découle.
    Là ils se font chiper les boutons, la première fois le gamin pleure, mais après à la limite, c’est tout juste s’ils se font réprimander.
    Les roustes, à la campagne, ça devait bien exister dans les années soixantes, non ?
    La façon dont ils gagnent facile­ment l’argent en un week-end pour la fête (de décora­teurs !) est un peu téléphonée.
    A ce compte là, pourquoi Lebrac travaille-t-il si dur toute l’année au marché et pouquoi d’autres restent-ils pauvres ?
    Quels cons, ces mômes !

    Ce qu’il y a aussi de pitoyable, c’est qu’à l’ori­gine de la mise en produc­tion des DEUX films il y aurait le fait que les droits du livre soient tombés dans le domaine public en 2011 . Ce que je ne pige pas dans cet info trouvé sur le net, c’est qu’avec Louis Pergaud mort en 1915, ça devrait nous faire du domaine public en 1985, ou les lois ont changé ?

  5. J’oubliais:Valérie Vernay a dessi­né une(excellente)adaptation du bouquin(Chez Paquet,je crois)il y a 5,6 ans…Télérama titre sur le plagiat;mais le malaise cultu­rel français me semble etre davan­tage le pastiche(attention,pas la parodie)qui innonde la musique,la bd,le cinéma,la littérature…De sous-untel,parfois du sous-soi‑m^me.Pourquoi les rélisa­teurs n’ont m^me pas assumé le fait que leur adapta­tion visait le film et pas le bouquin qu’ils ont certai­ne­ment du feuille­ter la veille du tournage..?Je leur suggère quelques romans jamais adaptés:”Nord”,”La main coupée”,”Le ventre de l’Atlan­tique” Etc…

  6. En effet, c’est bien die Biene Maja. Ah, c’était une autre époque ça monsieur, on formait des hommes, des vrais.

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