John Augustus Knapp illustre Visions of Etidorpha

John Uri Lloyd était un pharma­cien ‑entre autres- né à New York en 1849. Il a écrit des nouvelles et un roman intitu­lé Visions of Etidor­pha, une espèce d’allé­go­rie scien­ti­fique qui fait décou­vrir des mondes étranges. Je ne l’ai pas croisé lors de mes diffé­rentes lectures sur l’His­toire de la SF – ou je l’ai oublié – et je suis resté estoma­qué devant les illus­tra­tions de John Augus­tus Knapp pour le roman qui sont d’une étran­ge­té exquise.

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10 commentaires

  1. Etonnant en effet. Je me demande combien ce gens ont eu l’occa­sion de voir cet incunable au cours du dernier demi-siècle, et de qui il a ensemen­cé l’ima­gi­naire ? Parce qu’à la technique des gravures près, on pourrait croire que telle illus­tra­tion est signée Finlay, telle autre Cadelo, telle autre Whelan ou encore Moebius ou Schuiten…

      • @Li-An : Ça serait marrant, l’inven­tion, façon Tlön Uqbar Orbis Tertius, d’un bouquin et d’un artiste qui n’existent pas… Je voulais seule­ment dire que le bouquin a dû trainer dans le studio de pas mal d’artistes améri­cains spécia­li­sés dans l’étrange et le fantas­tique – McCay en est un bon exemple, il a vécu à une époque où ce livre avait encore un certain succès -, comme, par exemple, le bouquin de Haeckel (Art forms in nature)… ce genre de bouquin resté confi­den­tiel ou tombé dans l’oubli jusqu’à l’avè­ne­ment du numérique :-D et dont mainte­nant, grâce à tumblr, des extraits surgissent de partout (comme des champi­gnons après la pluie).

  2. La forêt de champi­gnons géants on la retrouve chez McCay dans une planche fameuse mais son origine visuelle, je la croyais issue de Voyage au centre la terre : http://​static​.skynet​blogs​.be/​m​e​d​i​a​/​1​4​3​3​1​9​/​d​y​n​0​0​2​_​o​r​i​g​i​n​a​l​_​4​6​5​_​7​0​4​_​p​j​p​e​g​_​2​6​4​5​9​6​9​_​b​b​e​c​2​e​4​b​f​0​8​9​e​b​5​0​2​3​f​9​b​3​5​5​8​2​6​6​5​4​2​b​.​jpg

  3. Je découvre grâce à vous ces illus­tra­tions absolu­ment magni­fiques, tant par leur technique graphique que par leur richesse d’inven­tion et leur étrange poésie. Dans un autre ordre d’idée, mais vers la même époque, connais­sez-vous les oeuvres d’Hen­ri Lanos ?

  4. C’est à ses outils qu’on recon­nais le Bon Ouvrier : il suffit de consul­ter l’entrée nº239, du monument biblio­gra­phique que consti­tue Les Terres Creuses (Encrage, Les Belles Lettres, 2006) John Uri Lloyd (1849 – 1936), Etido­rh­pa or The End of Earth. The Strange Histo­ry of a Myste­rious Being and The Account of a Remar­kable Journey as Commu­ni­ca­ted in Manus­cript to Llewel­lyn Drury, who Propo­sed (promi­sed) to Print the Same, but Final­ly Evaded the Respon­sa­bi­li­ty which was Assumed by John Uri Lloyd. With Many Illus­tra­tions by J. Augus­tus Knapp [J. U. Lloyd, Cinnci­na­ti, 1895 ; The Robert Clarke Compa­ny, Cincin­na­ti, 1896 ; 1897 ; 1898 ; 1900 ; Dodd, Mead & Compa­ny, New York, 1901 ; 1906 ; 1920 ; Caxton Press, s.l.n.d. (1920) ; (version abrégée), in Inspi­red Novels, n°A‑3, Palmer Publi­ca­tions, Munde­lein, été 1962 ; Health Research, Mokelumne Hill, 1966 ; 1981 ; Sun Books, Albuquerque, 1974 ; 1976 ; Pocket Book, New York, 1976 ; Kessin­ger Pub. Co., Kila, Monta­na, c.1994]
    Cet ouvrage du célèbre docteur en pharma­cie améri­cain John Uri Lloyd est généra­le­ment consi­dé­ré comme un des grands classiques des romans de Terre creuse. Nous en donne­rons donc un assez long aperçu… lire la suite dans l’ouvrage indiqué en référence…
    Serviteur.

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