La technique du caporal Corben

étape 1 (fastoche)

étape 2 (j'ai tout compris)

résultat final avec fille aux gros seins

Tiré du ”Richard Corben – Vols Fantas­tiques” de Fershid Bharu­cha chez Neptune, un mode d’emploi de la technique de couleurs de Corben avant l’inven­tion de l’ordi et des calques. Inutile de trop m’en deman­der, j’ai toujours été un nul en technique… Voilà, Papy va être content.

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30 commentaires

  1. Fasci­nant ! Un travail de romain (sans esclaves).
    Il a appli­qué à la BD la technique de calque des studios de dessins animés (les bons).
    J’ai quelque part un aérographe datant de cette époque quand je voulais faire des space­ships comme Foss (illus­tra­teur des couver­tures J’ai Lu SF période Sadoul).
    http://​www​.chris​foss​.net/

  2. C’est épous­tou­flant. Je suis épous­tou­flé. Je me doutais bien d’un truc un peu complexe, mais je n’ima­gi­nais pas qu’il puisse aller jusque là. Finale­ment, Richard c’est de la BD, de l’art, de l’impres­sion artisa­nale, tout ensemble ?
    Merci m’sieur Li-An, très intéres­sant. (même si t’accroches pas trop perso aux histoires de technique)

  3. Ah ben, comme Foss m’ennuie profon­dèment, il n’y aura pas de suite à ces avances. Ah ben, j’en parlais déjà dans le commen­taire suscité.
    Papy : j’ai dû mal avec la technique parce que je suis nul et complexé.

  4. ça y est c’est repar­ti, il nous fait sa crise :-)
    Si ça peut te rassu­rer, je trouve ça hideux, les dessins de Corben … Je préfère de loin les tiens … Après c’est une question de goût …

  5. Li-An > t’as raison, t’es nul en technique, y’a qu’à voir où t’as remis le ”s” dans mon post.;-) Bon quand même, en parlant de ton travail t’exa­gères je trouve, si, vraiment. (Tu serais pas des fois à la recherche de compli­ments, en faisant ainsi l’humble, parce que ton épouse ne t’en fait pas assez?)(Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à l’autre, là. Je me demande s’il dit le soir à Carla : ”Je suis nul mon coeur, tu trouves pas?”)

    Totoche > J’ai une idée, qu’est-ce que t’en penses ? On arrête de décon­ner sur son blog…

    … pendant une heure.

    Totoche > C’est vrai que tu trouves ça hideux les dessins de Corben ? Moi j’aime bien.

  6. Boy> Ben c’est chacun son goût, je ne dis pas que c’est nul … mais ça ne me parle absolu­ment pas … Je ne me souviens pas être arrivé au bout d’une seule de ses histoires … Sincè­re­ment, si une fée devait me donner (tardi­ve­ment) un don, j’espère que ça ne serait pas celui de dessi­ner comme Corben.

  7. Totoche > C’est vrai que tu trouves ça hideux les dessins de Corben ?
    Comment, tu n’aimes pas les mecs muscu­leux à poil et les filles à gros …?
    A l’époque ça nous changeait drôle­ment des petits mickeys ;o)

  8. Hello les aminches !

    Puisque j’avais dis que je le ferai. Je l’ai fait.

    J’ai le plaisir de vous annon­cer le retour du grand (et costaud) Richard Corben sur la toile, à cette adresse :

    http://​bernie​wright​son​.fr/​c​o​r​b​e​n​a​c​c​u​e​i​l​.​h​tml

    Enjoy. Et … j’espère que vous laisse­rez quelques commen­taires sur le blog lié, voir des chroniques puisque c’est le but aussi. D’ailleurs, Li-An, j’ai été incapable de retrou­ver ton post sur ”Cidopey” dans ton blog. Il a dispa­ru ou j’ai rêvé ?

  9. Ben c’est parce que ce n’est pas ici que tu l’as vu :-)

    Sacré boulot en tous les cas (quoique le vert sur fond orange ne soit pas des plus heureux)…

  10. Oui, je comprends pour les couleurs. Mais je ne suis pas infogra­phiste et me débrouille comme je peux avec NVU. Faut dire que le conte­nu était plus impor­tant. Mainte­nant, si tu as quelques sugges­tions pour amélio­rer le rendu graphique du site… je suis preneur et à ta disposition.
    Merci.

  11. Oula, mon agenda me l’inter­dit formel­le­ment ! Disons qu’il vaut mieux jouer sur les complé­men­taires et faire sobre en général (les couleurs vives sont fatigantes à l’oeil).

  12. De la folie !!!
    Moi j’ aime Corben depuis mon adoles­cence (le choc Den !)et je pense qu’ il a un univers bien plus intel­li­gent, riche et surtout plein d’humour que certains ne le pensent(je sais que c’ est pas le cas de la plupart d’ entre vous).

  13. C’est diffi­cile à juger Corben. Quelque fois c’est complè­te­ment ”plat”, quelque fois c’est magni­fique dans l’invention.

  14. Les anato­mies super bodybuil­dees et les mega seins viennent aussi peut être du fait qu’il utili­sait pour ses dessins, de facon systé­ma­tique je crois, des figurines en pâte à modeler qu’il faisait lui même, comme modèle. De Corben, mon préfé­ré reste Monde Mutant et Fils de Mond Mutant, bien supérieur à D’en et asimi­lé à mon avis. (en même temps j’ecris ça pendant une pause clope après deux bouteilles de bon pif et un apéro champ pas dégueu, c’est peut être n’importe quoi hein…).(et donc, bonne année).

    • Il faut dire qu’à l’époque, la colori­sa­tion des planches aux States était très pauvre. C’était un moyen intéres­sant de dépas­ser ces limites.

  15. Le tout premier épisode de Den, paru isolé­ment bien avant les suites qu’il lui a données plus tard, était formi­da­ble­ment étrange et dépay­sant. C’est avec ces suites qu’il y a, à mon avis, un problème : elles banalisent un peu l’his­toire en la remet­tant dans des rails qui la conduisent en terrain connu. Mais il y avait dans ce premier épisode quelque chose de décalé qui préfi­gu­rait un peu Arzach.

    Merci pour la référence ! C’est à cette préface de Bharu­cha que je pensais en évoquant, sur mon blog, la technique de Corben, mais comme je n’avais pas le bouquin sous les yeux j’en parlais de mémoire. Je me suis permis d’ajou­ter à mon billet un lien vers celui-ci, pour les curieux.

    • Corben est un créateur d’images, pas un grand conteur. Pas de problème, les liens sont faits pour être parta­gés − tant que personne ne vient râler.

  16. Ah mais c’est qu’il y a au moins deux Corben : celui des grands machins de fanta­sy en couleurs et des commandes pour couver­tures de comics, créateur d’images avant tout, et puis celui des histoires intimistes (souvent pensées pour le noir et blanc, même si certaines ont été mises en couleurs par la suite) avec rats dans les murs et narra­teurs tuber­cu­leux, dont les décou­pages minutieux et les éclai­rages à la Robert Wise sont bien d’un conteur.

    • Tu as raison. Je sentais que j’écrivais une bêtise en le tapant. Mais j’ignore à quel point ce sont ses histoires en fait.

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