L’énergie mickeyienne de Corrado Mastantuono

The Art of Corrado Mastantuono (Pavesio)

art-of-mastantuono

Corra­do Mastan­tuo­no est un artiste italien qui a travaillé pour l’ani­ma­tion avant de faire de la BD Disney et d’aven­ture réaliste – Les Humanoïdes ont publié Elias le Maudit – mais aussi d’autres person­nages emblé­ma­tiques du fumet­ti (Tex, Nick Raider, etc…).
Mais si j’ai acheté cette petite monogra­phie The Art of Corra­do Mastan­tuo­no publiée chez Pavesio, c’est claire­ment pour ses couver­tures et dessins pour Disney. Son trait dynamique et ses cadrages recher­chés ajoutent une densi­té d’action et de mystère pas vraiment présent dans Mickey ou la famille Donald US très clairs et simples d’un point de vue technique. Son travail réaliste est d’un classi­cisme moins excitant à mon goût.
D’un bon format – 24x32cm – pour une soixan­taine de pages, c’est un bon rapport qualité/​prix.

Corto dans le placard
Corto dans le placard
Donjon & Souris
Donjon & Souris
courir les doigts dans le nez
courir les doigts dans le nez
Les ai-je bien descendus ?
Les ai-je bien descendus ?
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28 commentaires

  1. Je vois un peu plus que du classi­cisme dans le dessin réaliste de Mastantuono.
    Dans de nombreuses illus­tra­tions (couver­tures esprits du vent etc) trans­pirent une énergie, une inven­ti­vi­té dans les choix de cadrage que l’on ne retrouve pas par ailleurs dans ses bd réalistes.
    C’est un de mes dessi­na­teurs réaliste contem­po­rain préféré :-)

  2. Le dessin banal de l’indien sur son rocher : il y a une tension à la frazet­ta la dedans.
    En dessous la couver­ture sf – fantai­sy : les propor­tions sont tout sauf académique

    • Bah, rien à faire. Je trouve qu’il n’est pas aussi convain­cant quand il fait du réalisme. Je vois les construc­tions et ça me gêne. En même temps, je ne suis pas un grand amateur de dessin réaliste.

  3. C’est vrai qu’il y a un air canaille dans ses chouettes couver­tures Disney.
    Concer­nant ma passion pour le réalisme, la faute à GIR et sa produc­tion au sein de laquelle j’ai trop biberonné ;-)

    Je redécouvre ailleurs en ce moment la bd under­ground des CRUMB, Spiegel­man voire Corben, d’un œil plus mature et gourmet.

    Si je pouvais me défaire de mes complexes envers le réalisme, ça m’arran­ge­rait du coup.…

    • C’est du Mickey, ce n’est pas une œuvre origi­nale. Que les styles soient proches ou inspi­rés me parait assez logique vu le modèle commer­cial associé à Mickey. Et je pense que les deux doivent bien se connaître.

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