Leporello (Joost Swarte – Glénat)

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Vous le savez peut-être mais les éditions Glénat ont inves­ti un ancien couvent du centre ville de Grenoble (le port d’attache histo­rique des éditions) complè­te­ment rénové et Jacques Glénat a deman­dé à Joost Swarte de réali­ser de nouveaux vitraux pour l’édi­fice. Cette année, le couvent Ste Cécile héberge une grande exposi­tion de l’oeuvre du Batave jusqu’au 16 avril 2010. Leporel­lo est le catalogue associé à l’expo, parcou­rant quarante années de carrière d’un illustrateur/​auteur de BD dont la ligne claire joue avec les idées visuelles. Si je regarde avec assez de suspi­cion une ligne claire nostal­gique et tirant vers le classique, celle de Swarte m’a toujours enchan­té, flirtant avec l’abs­trac­tion chère à Hergé. Un beau livre avec plus de 340 images et planches qui m’a un peu surpris chez un éditeur peu connu pour ce genre d’ouvrages.

tête de majuscule

rock photo

pêche à la note

Complé­ment : le livre est un fait une réédi­tion – l’ori­gi­nal a été publié par l’édi­teur allemand Edition 52.

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15 commentaires

  1. On peut dire ça comme ça mais à mon avis le système de la ligne claire est toujours valable et je ne serais pas surpris d’une remise au goût du jour…

  2. Mais d’abord qu’est que la ligne claire ? :)

    On en voit pleins de lignes claires non ? : un dessin defini par un trait noir simple et une mise en aplat a l’interieur .

    Juillard , Dodier , et d’autres font de la ligne claire non ?

  3. Je parle ici de la ligne claire Hergéenne tel qu’on l’enten­dait dans les années 80. J’ai déjà abordé ce problème et je suis d’accord avec toi mais je parle de la tradi­tion hergéenne ici (quelque chose de non réaliste).

  4. Voilà un album que je ne vais pas rater (je suis un fan absolu de Swarte). Sinon, il ne faut pas trop médire de Glénat. Il publie quand même parfois de beaux albums ;-)

  5. Il y a le beau livre ”Swarte : Hors collec­tion” publié chez Futuro­po­lis pendant les années 80. Il y a eu aussi le petit catalogue ”Plano” un peu plus tard. Je suppose que ce nouvel ”art-book” complète les deux autres.

  6. Il faudrait que je vérifie. Il me semble qu’il y a des doublons puisque celui-ci reprend toute la carrière.

  7. Il y a certai­ne­ment des doublons, mais je ne pense pas qu’il y en ait telle­ment. Swarte a produit beaucoup de choses depuis 20 ans. C’est ainsi qu’au­cune des images que tu montres dans ce billet ne figure dans le ”Swarte Hors collection”.

  8. Vous n’ima­gi­nez tout de même pas que Glénat de sa propre initia­tive aurait pondu un truc aussi classieux sur Swarte ! Non non non que nenni, il s’agit de la version française d’une produc­tion de 2004 de l’édi­teur allemand Edition 52, déjà présente dans toutes les bonnes bibliothèques.

  9. Ah, je comprends un peu mieux… Surtout qu’il me semblait avoir vu le bouquin aupara­vant mais sans le logo Glénat d’où une surprise légitime…

  10. Voilà, je n’ai pas résis­té et je me suis acheté ce livre superbe en faisant ”les courses” le week-end dernier. C’est tout simple­ment la suite du ”Swarte hors série” de 1984, puisque je n’y trouve prati­que­ment pas d’image à double, et ça donne un bon aperçu de tout ce qu’il a créé depuis 25 ans. Par rapport au premier art-book, on y découvre moins de BD et il y a en revanche plus de travaux qui sortent du domaine habituel du dessin (projets archi­tec­tu­raux, vêtements ou objets divers). Je ne connais­sais qu’une toute petite partie de ces oeuvres (à travers le site Web de Swarte) et ce livre consti­tue un parfait florilège.

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