Les contes de Grimm illustrés par Arnold Roth

Arnold Roth est un illus­tra­teur états-unien, né en 1929, qui a travaillé sur de nombreux supports. Il a colla­bo­ré aux projets édito­riaux d’Harvey Kurtz­man, réali­sé des couver­tures pour le New Yorker et publié des ouvrages à thème dont un Poor Almanac qui a peut-être inspi­ré celui de Richard Thomp­son.

Voici des illus­tra­tions tirées d’un recueil illus­tré de contes de Grimm. Il y a un côté Sergio Arago­nès en plus artis­tique si j’ose dire.

attention au courant d'air
atten­tion au courant d’air
transportée par la musique
trans­por­tée par la musique
plage de vacances
plage de vacances
y'a un truc qui pousse là
y’a un truc qui pousse là
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6 commentaires

  1. Magni­fique. Ma période préfé­rée de Roth est celle de Humbug. Al Jaffee a fait de belles choses aussi dans les années 50, et est assez proche de Roth aussi. Ils sont moins connus que Davis, Wood, Drucker, c’est dommage.

    • Si tu peux trouver un exemple de son travail sur Hambug je suis curieux de voir ça. Al Jaffee, je connais­sais de nom.

  2. Arnold Roth dans Humbug
    Sinon, à l’occa­sion je scanne­rai des pages. Jaffee a fait les fameux ”Fold-in” dans Mad, quand on plie l’illus­tra­tion en couleurs de double page, une troisième image apparait. Il est resté fameux pour ça, un recueil a même été publié, que j’ai acheté. Mais ses premiers travaux, plus graphiques, plus ”BD” ou cartoo­nesques, me semblent plus intéres­sants. Proches de Roth ou même de Elder.

  3. Ce n’est pas très heureux mais… je préfère un lettrage ”plaqué” sur les cases, qui dit ce qu’il est, plutôt qu’une police de carac­tère infor­ma­tique qui essaie de singer un lettrage BD fait à la main. (Ces lettrages ”mécaniques” rétros, c’est toute une époque, peut-être la nostal­gie m’égare…) Les polices de carac­tère infor­ma­tiques conti­nuent aujourd’­hui à enlai­dir des planches de BD, même s’il y a des exemples heureux de typos bien fichues (traduc­tions de Crumb chez Corne­lius par exemple)

    • Oui, c’est un peu comme les gens qui kiffent les trames grises autocol­lantes. Mais je suis d’accord : au moins à l’époque, ils avaient l’excuse de ne pas pouvoir faire autre­ment ou mieux.

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