Ulk, c’est une revue allemande, supplément du Berliner Tageblatt dans les années 1920 – 30. Lisbet Juel y officie très régulièrement pendant quelques années mais Dominique Hérody se perd en conjectures sur son âge, son origine sociale et la couleur de ses bas sur son fameux blog Trente. Il a publié trois billets sur la donzelle et vous pouvez aller farfouiller dans les scans de Ulk pour voir s’il a vraiment bien choisi.
Comme pour beaucoup d’illustrateurs allemands de l’époque, c’est d’une terrible modernité.
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Un style cousin de celui de Russell Patterson.
Je ne sais pas : chez Patterson, il y a une rigueur un peu formatée quelque fois que l’on ne retrouve pas là.
Toujours-marque de cette époque?-un remarquable travail de masses.Toujours raffiné,et tout,mais certains personnages trahissent une autre voie,par quelques traits et rondeurs moins assurées.(Pour être sincère,j’avais pensé à un/une faussaire.)
Hérody la fait naître en 1903 et ces quelques accidents peuvent être dû à sa jeunesse.
Belle découverte, en tous cas.
Elle joue très bien du choix de couleurs limité.
Il va donc falloir dépiauter tout Ulk :-)
Ha oui, c’est prévu. Des nuits de tri et de nettoyage en perspective.
Surtout que ce magazine est assez unique dans sa progression.
Dans les années 10, il est proche d’un Fliegende Blätter, en largement moins bien tout de même.
Puis dans les années 20, il suit le chemin du grotesque, de l’expressionnisme (de l’art dégénéré, diront d’autres voix).
Je ne suis pas toujours fan de ces styles, mais ça mérite que l’on s’y plonge.
Comment ça, tu n’aimes pas le ”dégénéré” :-) Je n’ai pas encore eu le temps de m’y plonger moi-même.