Depuis que j’ai découvert le travail de Walter Trier, je suis comme un jeune chien fou, je saute en l’air après les mouches, j’aboie à tort et à raison, je pisse sur le canapé et je commande ses bouquins.
Walter Trier — Politik, Kunst, Reklame (Antje Neuner-Warhorst — Atrium)
Un beau catalogue d’exposition de 2006 qui sépare en deux parties le travail de Trier (jeunesse puis adulte). Du fait de sa nature cataloguesque, il présente des photographies de livres plutôt que des scans et, surtout, des originaux. Il a le désagréable défaut de respecter les normes de maquette édictées par les éditeurs nains bavarois (avec beaucoup de marge) ce qui n’est pas sans conséquence sur la taille des images présentées, un problème particulièrement visible sur la partie jeunesse.
Du coup, le volet adulte est bien plus passionnant (les images ont plus de place) avec une sélection beaucoup moins convenue car jamais montrée dans ces conditions. Chacune des œuvres est accompagnée d’une légende qui la remet dans son contexte (très utile pour les dessins de presse) mais c’est tout dans la belle langue de Ramstein.
Das große Trier-Buch (Lothar Lang — R.Pipe & Co.Verlag)
Publié en 1974, c’est un beau bébé de plus de 300 pages qui compile les images de Trier par catégories (amour, voyage, la ville…). La légende est minimale (la légende de l’époque en général) et s’y greffe la date de publication.
Comme il faut s’y attendre d’un livre des seventies, les reproductions sont moyennes et, aux 4/5èmes, en noir et blanc. Par contre, on peut admirer le travail de Trier dans toute sa gamme et à toutes les époques.
Le troisième livre indispensable pour l’amateur de Trier est japonais et publié par Pie Books
Il est justement dans ma liste des futurs achats.