Les grands illustrateurs se succèdent en couverture du New Yorker depuis des décennies et Lorenzo Mattotti n’échappe pas à la règle. Même si on voit beaucoup son travail en France, j’ai l’impression que ces images d’outre-atlantique sont quand même moins ”bateau”.
- trouvé sur Ragged Claws Network
Loustal aussi…
Il me semble qu’une partie de la ”Nouvelle BD française” y est passée.
ça veut dire quoi ”quand moins bateau” ? :)
Je suppose que c’est comme ça qu’on est obligé d’écrire ”quand même moins bateau” quand on traverse une pénurie d’accents circonflexes. Si c’est bien le cas, cette réflexion ne laisse pas de me surprendre : ce n’est pas en termes de ”plus bateau, ou moins bateau” que j’aurais pensé à définir ce qui fait la différence entre les travaux de Mattotti parus d’un côté et de l’autre de l’Atlantique… parce qu’il me semble que ces dessins pour le New-Yorker sont, justement, bourrés de références à des illustrateurs (Barbier, Nielsen, Capiello…) dont le souvenir est associé à un ”âge d’or” de l’illustration de magazine… dont le New-Yorker se veut un des derniers bastions. Tout en restant très ”Mattotti”, ces dessins se rapprocheraient plus de dessins ”de circonstance” que certains dessins plus inclassables que Mattotti a fait par chez nous. Enfin bon, j’avoue, je suis partial envers Mattotti.
Ou alors ça veut dire ”quand même moins bateau” que d’autres couvertures du New Yorker, faites par d’autres ? Je donne ma langue au couguar.
On ne se moque pas. Disons que certaines affiches pour la semaine du Livre ou des couvertures Télérama ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable. En effet, elles sont peut-être plus Mattoti finalement. Mais du coup, ces contraintes me paraissent productives.
Plutôt bien d’accord avec l’idée des ”contraintes productives”. ^___^
J’aime bien me sentir soutenu…
”- bateau…” : c’est pas faux. Peut-être le challenge.
OK avec Tororo (Cappielo je vois mais Barbier et Nilsen ? ‘Faut qu’j’aille voir) ET Li-An (là, j’sais pas pourquoi ‑New York ?- mais je pense à Edward Hopper, qui est dans une veine narrative il me semble et n’a pas dû laisser les dessineux insensibles, je m’étonne que tu n’en ai pas parlé…).
Hopper est à la frontière de ce que j’apprécie. On sort un peu de mon champ d’action…