Lorenzo Mattotti et le New Yorker

Les grands illus­tra­teurs se succèdent en couver­ture du New Yorker depuis des décen­nies et Loren­zo Mattot­ti n’échappe pas à la règle. Même si on voit beaucoup son travail en France, j’ai l’impres­sion que ces images d’outre-atlan­tique sont quand même moins ”bateau”.

une femme couguar ?

il doit faire bien chaud sous la tente

feu d'artifice

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9 commentaires

  1. Je suppose que c’est comme ça qu’on est obligé d’écrire ”quand même moins bateau” quand on traverse une pénurie d’accents circon­flexes. Si c’est bien le cas, cette réflexion ne laisse pas de me surprendre : ce n’est pas en termes de ”plus bateau, ou moins bateau” que j’aurais pensé à définir ce qui fait la diffé­rence entre les travaux de Mattot­ti parus d’un côté et de l’autre de l’Atlan­tique… parce qu’il me semble que ces dessins pour le New-Yorker sont, juste­ment, bourrés de références à des illus­tra­teurs (Barbier, Nielsen, Capiel­lo…) dont le souve­nir est associé à un ”âge d’or” de l’illus­tra­tion de magazine… dont le New-Yorker se veut un des derniers bastions. Tout en restant très ”Mattot­ti”, ces dessins se rappro­che­raient plus de dessins ”de circons­tance” que certains dessins plus inclas­sables que Mattot­ti a fait par chez nous. Enfin bon, j’avoue, je suis partial envers Mattotti.
    Ou alors ça veut dire ”quand même moins bateau” que d’autres couver­tures du New Yorker, faites par d’autres ? Je donne ma langue au couguar.

  2. On ne se moque pas. Disons que certaines affiches pour la semaine du Livre ou des couver­tures Téléra­ma ne m’ont pas laissé un souve­nir impéris­sable. En effet, elles sont peut-être plus Matto­ti finale­ment. Mais du coup, ces contraintes me paraissent productives.

  3. ”- bateau…” : c’est pas faux. Peut-être le challenge.
    OK avec Tororo (Cappie­lo je vois mais Barbier et Nilsen ? ‘Faut qu’j’aille voir) ET Li-An (là, j’sais pas pourquoi ‑New York ?- mais je pense à Edward Hopper, qui est dans une veine narra­tive il me semble et n’a pas dû laisser les dessi­neux insen­sibles, je m’étonne que tu n’en ai pas parlé…).

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