Martin Lewis (1881 – 1962) est un artiste australien qui a fait toute sa carrière aux États-Unis. Dans l’entre deux-guerres, il rencontre le succès avec ses travaux (principalement des gravures) représentant des scènes de rue nocturnes de New-York (un thème très classique dans la peinture de l’époque notamment dans la représentation de la vie parisienne). Il croise à ce moment le jeune Edward Hopper avec qui il se lie d’amitié en l’aidant à développer sa technique de gravure. Enfin c’est ce qui est dit à un moment puisque les deux hommes vont se brouiller.
La Grande Dépression va obliger Lewis à vivre à la campagne et, lorsqu’il rentre à New York, il se heurte à plusieurs problèmes : il n’est pas reconnu comme un artiste états-unien et l’art moderne a le vent en poupe. De plus, il ne peint pas. Il va être obligé de se tourner vers l’enseignement, jaloux du succès de son ancien ami Hopper.
La beauté de ses clairs obscurs, le côté documentaire sensible de ses images vont le remettre au goût du jour… bien après sa mort.
Quelques gravures de Hopper sont visibles ici https://www.li-an.fr/zolies-images/hopper-au-grand-palais/.
- https://www.davidsongalleries.com/exhibitions/past/martin-lewis/
- http://www.williampcarlfineprints.com/artist/lewis/martin/
- http://www.allinsongallery.com/lewis/index.html
- https://medium.com/portrait-magazine/nocturnal-animals-26388df9bafd
Fascinant.
Et pas du tout connu – ce qui est tout aussi fascinant.
Gustave Doré croisant Morton Roberts en lisant du Chandler…par exemple.oui,fascinant.Je suis troublé devant trois d’entre eux:Persuadé de l’avoir déjà vu,ici même.
Ben non. Ça devait être ailleurs.
Some absolutely beautiful work here. He deserves to be far better known.
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Il y a du travail absolument magnifique ici. Il mérite d’être beaucoup mieux connu.
I agree with you. Thanks for your comment.
Je ne découvre qu’aujourd’hui…
Il méritait d’être porté au pinacle des graveurs de talent ! Pas avec son temps, quel dommage. :-(
Une malédiction pour beaucoup d’artistes originaux.