L’ Amérique du Sud a connu dans l’entre deux-guerres, comme dans le reste du monde « occidental » peu ou prou, une période où les caricaturistes commentaient l’actualité dans des magazines papiers. La plupart du temps, ces dessinateurs étaient multicartes, réalisant publicités, affiches et illustrations de mode. L’Argentine représente le marché le plus important et on comprend mieux d’où vient Carlos Nine lorsque l’on découvre ses prédécesseurs, eux-mêmes très influencés par Simplicissimus.
Julio Málaga Grenet (1886 – 1923)
Né au Pérou, Grenet va avoir une carrière internationale, travaillant aussi bien pour l’Europe que les États-Unis. Il a dirigé plusieurs magazines au Pérou et en Argentine.
Juan Carlos Alonso (1886 – 1945)
Né en Espagne, Juan Carlos Alonso va grandir en Argentine. Il réalise de nombreuses couvertures pour la revue Caras y Caretas.
C’est vrai on ne pense jamais à cette période de l’entre deux guerres. Merci,c’est très intéressant.
Puisque tu parles de Victoria Maderna plus bas ‚j’avais bien aimé sa BD ”Hématite ”,en BD jeunesse.Tome 1.
Moi j’ai été un peu déçu et du coup je ne l’ai pas chroniqué sur ce blog.
Mon cœur pencherait pour M’sieur Alonso…
Une fois encore,c’est non seulement la grâce,le raffinement qui frappent ‚mais encore et presque toujours la pertinence habitée par cette même volupté de la mise en page,la maquette …je me répète,c’en est pathétique…
On ne perd jamais son temps sur le blog de Li An.
Le travail d’Alonso semble en effet plus riche, plus inspiré.