J’ai déjà beaucoup parlé de l’incroyable revue Simplicissimus sur ce blog et du site consacré qui recense tous les numéros mais je viens de découvrir que l’on peut aussi parcourir la revue à partir d’un index des auteurs.
Et donc, je me suis dit que ça serait rigolo de voir toutes les illustrations réalisées par Pascin pour cette revue. Il y en a quand même pas mal et je vous encourage à aller admirer ça – même si vous risquez encore une fois de vous y retrouver bloqué pour plusieurs semaines à ”feuilleter” la revue.
Ceci peut vous intéresser
!ABC Pour signaler une erreur ou une faute de français, veuillez sélectionner le texte en question et cliquer sur l’icône R en bas à gauche.
OUTCH !
Yatch
Pascin quand même c’ est un peu à chaque fois la claque (Il y en a que je ne connaissais pas).
Je n’en connaissais quasiment aucun tiré de la revue – et ne parlons pas de son travail en général.
Le premier que tu as mis est une merveille et je ne l’ avais jamais vu.
Cet index a été une bénédiction. Il n’était pas en service au départ, mais dès qu’il fut mis en service, je m’y suis immergé pour mes blogs Rudolf Wilke, Blix, Gulbransson, Karl Arnold, et pour Trente, énormément.
Oui, maintenant, il ne reste plus qu’à visiter tous les artistes que l’on aime… Ça donne le tourni.
Je suis toujours étourdi suite à mes innombrables visites.
On se met à rêver de scans corrects en HD. Mais bon, on est tellement reconnaissants devant l’intelligence de cette démarche, la qualité à tomber du travail des artistes, qu’on ne le dit pas trop fort.
Étourdi, c’est le mot. Depuis que je m’intéresse à l’image, je ne me rappelle pas d’exemple similaire, où tant d’artistes aussi singuliers, exceptionnels, novateurs, et prolifiques en plus, sont réunis en un seul ”lieu” (Simplicissimus).
Boah, on peut parler du Pilote d’une certaine époque, Spirou d’une autre époque, Mad etc… Il y a toujours eu des regroupements d’artistes incroyables sur une petite période. L’Association d’il y a quelques années est un bon exemple aussi.
Oui c’est vrai… Mais pour Simplicissimus finalement assez peu d’artistes, traitant d’un même sujet, sur un format très proche, et qui donne une certaine homogénéité graphique.
Et sur le plan politique, c’est tout aussi intéressant. La fracture de 1933 est une tragédie.
Je crois que j’ai un faible pour le Musketeer autrichien qui me parait plus varié dans le graphisme. Et oui, toute une génération de graphistes s’est perdue dans la période – recyclée par tonton Disney.
Pour info on pouvait déjà voir 11 dessins de Pascin dans le ”Simplicissimus” édité chez Dover en 1975 et 11 également dans le ”Pascin” édité chez Dover en 1972. Je ne parle que de ses dessins si caractéristiques au trait, qui font plus penser à des illustrations pour la presse qu’à des études ou des peintures.
Intéressant. Je n’ai pas acheté le Simplicissimus de chez Dover – j’ai déjà deux bouquins sur le sujet. J’ignorais d’ailleurs qu’il y avait un Pascin chez Dover – mais je connais très mal son travail.
Mais oui Guillaume, ce Dover Simplicissimus a été la source de ma découverte des dessinateurs du Simpl’ quand je l’ai trouvé à la fin des années 80, le Pascin aussi, encore avant, car ma découverte était antérieure, confirmée par l’expo à l’hôtel de ville de Paris en 1982.
Ils sont tous les 2 très bien. Le Pascin n’est que noir et blanc, mais une bonne centaine de pages. Pas mal de dessins incroyables dans le Pascin chez Hoëbeke (expo musée de la Seita 1994) mais plus centré sur ses peintures.
Dominique Hérody On est tous passés par ce bouquin à la couverture somptueuse.
Bon, vous allez tous me détester, mais voici ”mon” Pascin acheté aux enchères il y a une dizaine d’années, pour pas très cher.
:-)
O chronophagie !
Mais Dieu que c’est beau,racé…Quant au sous-texte..!
Ça demande du temps pour tout admirer en effet…