J’avais arrêté de chercher des Beuville de manière active, me contentant d’alertes programmées et j’ai découvert avec stupéfaction que nombre d’ouvrages invisibles il y a quelques années étaient faciles à trouver désormais. Notamment les deux livres illustrés pour la série Sur les routes du monde , Angélina et La sultane blanche (collection dirigée par Robet de Châteaubriand et publiée chez France Club dont on ne trouve nulle trace sur le Web). J’ai acheté le second par curiosité en découvrant qu’il y avait des illustrations noir et blanc et couleurs mais je n’avais rien vu qui en était issu et je ne m’attendais pas à grand chose. Surprise, les deux ouvrages sont bien plus intéressants que ce que l’on trouve en Bibliothèque Verte ou Rose voire en Contes et Légendes.
Publié en 1963, la Sultane blanche est signé Pierre Mariel et raconte le destin d’une fille de colons pauvres de l’Algérie du XIXème siècle qui est enlevée par des brigands et revendue à un sultan turc qu’elle épouse. Le style n’est pas fameux pour ce que j’ai pu en voir mais l’auteur semble connaître son sujet. La fin est particulièrement idiote. À remarquer que le maquettiste a utilisé les illustrations de différentes manières dans le livre, ce qui donne au premier coup d’œil l’impression que Beuville a réalisé une image par page ou quasi. Place aux illustrations.
le style me rappelle quelque chose ainsi que le B*, je vais regarder dans mes vieux livres
Suivant votre âge, vous avez peut être croisé son travail dans la Bibliothèque Verte et Rose ou la série Contes et légendes.
Le style,je sais pas…mais le bouquin a visiblement inspiré Beuville;très fort,vivace!Certaines pages possèdent et ne lâchent pas la nervosité et la richesse de cette spontanéité.
Ana Karenine semble pâlot à côté…Merci de ces partages !
Les travaux au trait sont à mon avis plus intéressants ici que les couleurs.
Ah, les cavaliers qui dévalent la pente fait sont petit effet, tout de même
Oui, mais il a réutilisé cette scène plusieurs fois il me semble.