Né en 1931, Tomi Ungerer vient de nous quitter et ce sont les petits Alsaciens qui le pleurent le plus. Mes lecteurs auront remarqué que je n’ai jamais parlé de lui auparavant car son travail était très éloigné de mes goûts de jeunesse. Je reconnais évidemment son talent et sa créativité (c’est un des premiers illustrateurs français « modernes » qui s’exporte aux États-Unis et qui ose un discours politique) mais son graphisme d’une simplicité terriblement efficace n’a jamais déclenché de crise d’enthousiasme chez moi.
Comme je ne peux pas faire décemment une illustration pour lui rendre hommage, je vous présente plutôt une suite de dessins érotiques à base de fantômes dont le concept m’a toujours beaucoup amusé. Je ne sais pas si j’ai toute la série ici.
Joli choix (je crois qu’il en a fait quelques autres dans ce style).
Il a touché, littéralement, à tout ; en novembre-décembre derniers, une exposition chez Martel était centrée sur le versant le plus sombre de son travail.
C’est super bizarre ce qui était vendu chez Martel.
Oui,très joli choix;je suis surpris de la résonnance-média à l’annonce de sa disparition;il me semblait moins connu qu’un Searle,ou les toujours vivaces Quentin Blake,Ralph Steadman.J’étais passé à côté.
Son travail ayant traversé tous les genres, il a acquis un très large public (de la jeunesse à l’engagement politique, il a ratissé très large).