Avec l’âge, je commence à décanter mes illustrateurs préférés. Virgil Finlay fait partie de cette caste d’élite (il doit un peu s’en battre les flancs du fond de sa tombe, ce qui ferait un dessin tout à fait dans son goût). À chaque fois que je tombe sur une de ses belles illustrations, je suis époustouflé. Évidemment le coté méticuleux et la recette hyper réaliste est toujours d’une séduction facile mais il a le don de créer des images iconiques.
Il existe une série de quatre livres publiés aux États-Unis par Underwood Books qui reproduisent des originaux sur papier glacé (j’en possède deux) mais je n’avais jamais croisé le recueil italien Virgil Finlay – Terrore e Fantascienza qui propose un large choix des œuvres de Finlay mais une impression de moindre qualité (certaines images sont reprises d’impression magazine). Et il faut reconnaître que c’est souvent inégal : Finlay utilisait une technique de travail très laborieuse pour des magazines qui ne payaient pas des masses. Certaines images sont beaucoup moins soignées ou marquantes.
Moebius, fan de Finlay
Je suis arrivé à Finlay par Moebius qui a été très inspiré dans les années 1960/70 par sa technique. La preuve avec quelques images.
Qui sait.La méticulosité,ça doit être un restant de l’enfant qui dessine:les points,les hachures…
On dessine tous pour sa Moman…Pour soi.
Moebius au dessus,tout de même.
C’est plus moderne. Après, je suis incapable de hiérarchiser puisqu’ils sont de deux périodes différentes.