Vie et mort sur un fil selon Walter Molino

Walter Molino (1915 – 1997) aurait dû apparaître sur ce blog depuis fort longtemps pour ses couver­tures pour La Domeni­ca del Corriere mais ça ne s’est pas fait comme prévu. Quoiqu’il en soit, voici quelques unes des images les plus frappantes qu’il ait réali­sées. Il faut dire que l’heb­do­ma­daire italien aimait mettre en avant les faits divers les plus marquants – bébés qui tombent d’un balcon, taureau qui défonce un wagon de train, hôtesse de l’air en péril, catas­trophes en tout genre… – et Molino avait le chic pour en faire un concen­tré d’action hysté­rique. J’ai rarement vu des images aussi dynamiques – étudiez les lignes d’action – qui allient une maîtrise technique impec­cable à un sens du mouve­ment épous­tou­flant. Il se dit que Frazet­ta s’en inspi­rait et on y retrouve beaucoup de son travail chez Buzzel­li.

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10 commentaires

  1. Les ambiances cauche­mar­deuses, les postures tortu­rées, la technique du dessin… La paren­té avec Buzzel­li est vraiment frappante (la discus­sion qui se conclut à coups de bouquet de roses, ça pourrait être une mésaven­ture surve­nue à Zil Zelub).

    • En fait toutes ces images sont ”buzzel­liennes” d’une manière ou d’une autre. Même les person­nages féminins ont un air de famille. Et les poses tortu­rées sont très similaires.

    • Ah, je ne les connais­sais pas tous celles sur les OVNI – si même le Pape en voit. Merci pour le lien.

  2. Jolis choix pour évoquer Walter Molino :
    tension permanente,l’effroi et la rage mêlées,et le refus du ”bon goût”.Pas peur des taches,quoi.
    Pour les amateurs,je peux envoyer une page biogra­phique de Molino (par Ange Tomasel­li) et un long papier sur Scolari,bd européenne de SF des années 30 (même auteur) où l’on parle du fameux ”VIRUS” de Molino et Pedrocchi.

    • Ah oui, je suis intéres­sé – enfin, si j’arrive à trouver le temps de lire ça (quoique moins intéres­sé peut-être côté BD).
      En effet, il ne cherche jamais à faire ”joli”. C’est un travail assez brut et pourtant très maîtrisé.

  3. @ li-an merci. J’adore les compo­si­tions efficaces, et le côté art populaire.
    Que Frazet­ta ai connu ou non son travail, à première vue je trouve que Molino ”mouillait beaucoup plus la chemise”, avec de nombreux person­nages dessinés.

    • C’est en effet plus riche. Et il savait dessi­ner un vaisseau spatial correct :-) On remar­que­ra qu’il travaille souvent sur des perspec­tives fortes.

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