William A. Smith (1918 – 1989) est un illustrateur US qui a officié à partir des années 40. Illustrations, pubs et peinture figurative, il fait partie de ces artistes qui ont profité du boom économique de l’après guerre avant de se voir bouffer par la photographie. Son travail est plus subtil que ce que l’on connait des pubs de l’époque, plus dur. Bon, tout ça pour dire qu’un blog lui est consacré par l’inévitable Leifpeng.
- Le site : The Art of William A. Smith.
travail d’après photo …j’aime bien tes légende ;)
Oui sûrement. Mais sur le blog en question on peut voir des images réalisées quand il était prisonnier de guerre (donc sur le vif). Et aussi un gros travail de création d’image. Il utilisait des photos ou des modèles comme 98 % des illustrateurs réalistes de l’époque.
effectivement ils sont chouettes aussi ses croquis sur le vif .
Un sacré oeil pour saisir autant de réalisme …toute une école ( et une époque comme tu dis ).
Et ils bossaient aussi dans ce sens…
Des compils d’illustrateurs du Reader Digest ? Jamais entendu parler. Et en effet, c’est en plein dans la période d’Or du magazine pour les illustrations. Beaucoup de ces illustrateurs y ont bossé à l’époque.
Pfiuuw ! ‘Y a un boulot sur les drapés…
Est-ce que certains d’entre vous ont connu/apprécié le travail des illustrateurs du Reader Digest (je pense aux compils) qui me semblent être de la même veine et de la même époque ?
Non, en fait je me suis mal exprimé. Je parlais de compils du Reader Digest,en fait des reliures de ddigest de livres (3 ou 4)pour les distinguer de la revue.
Non. Il faut être au moins à la retraite pour acheter ce genre de choses :-)
Oula, en tant qu’ex fonctionnaire, je m’inscris en faux contre ce genre de déclarations ! :-)
Il me semble que ces Reader Digest sont assez mal imprimés.
J’y suis presque : je suis fonctionnaire ;)
Non, en fait, mes parents (qui étaient fonctionnaires…) m’ont transmis, avec les écrivains du XIXème et Tout l’Univers ce patrimoine. J’y ai glané ce que j’ai pu.
Tout ça, c’était avant le drame, avant que je découvre la bédé…
Le principe du Reader’s Digest, c’était de republier des trucs et des machins (nouvelles, romans, récits de voyages…) déjà pré-publiés dans des magazines du genre de l’Atlantic Monthly, du Post, etc, (en y faisant la plupart du temps de généreuses coupures, d’où le titre) avec des illustrations dont ils rachetaient aussi les droits : d’où des changements de formats, des recadrages… Avec une patience de bénédictin, on devrait pouvoir remonter, depuis les éditions françaises de ces sélections du RD qu’on a tous lus chez nos mémés quand on était petits, jusqu’aux premières parutions de ces illustrations, probablement mieux imprimées.
Il y en a quand même qui ont illustré directement les articles du Reader’s il me semble.